Aujourd’hui, la maîtrise de l’économie de la connaissance est la condition de la compétitivité ; l’outil collectif des systèmes privés et publics des États-nations se nomme «intelligence cognitive» dont la mise en oeuvre est permise par une «informatique de puissance». L’intelligence cognitive consiste à se doter des moyens opérationnels nécessaires pour comprendre et dominer par le savoir le fonctionnement de la mondialisation ; c’est aussi le moyen de hiérarchiser de façon asymétrique toutes les activités humaines au profit de la nation dominante. Seuls les États-Unis et le Japon, bientôt la Chine et l’Inde, semblent en mesure de jouer ce rôle. Hors paradigme, la France est menacée par un décrochage irréversible.