Face aux incertitudes politiques actuelles, les citoyens se demandent quelle est la valeur ajoutée européenne. Les grands programmes industriels pourraient permettre la relance du projet européen, en menant à terme les ambitions technologiques que les États ne sont plus capables de réaliser. Galileo, le système européen de radionavigation par satellite est un succès de l’Union européenne, dont les leçons devraient servir à porter des projets comme Sésame, pour le trafic aérien, ou l’ERTMS, pour l’interopérabilité ferroviaire. Les réseaux transeuropéens sont un autre facteur de la compétitivité européenne et de la création d’emploi. Encore faut-il s’en donner les moyens en faisant preuve d’imagination.