Les Japonais restent partagés entre le pacifisme et les exigences de leur sécurité. Le pacifisme est peu à peu remplacé par un patriotisme fondé sur la falsification des manuels scolaires, qui révolte les voisins du Japon, tandis que la géopolitique de l’Asie orientale est secouée par les expérimentations militaires de la Corée du Nord et par la révision de la Constitution du Japon. Celui-ci peut-il se libérer de son Histoire ? Il doit d’abord reconnaître les fautes du passé et pourrait ensuite adopter une forme de gaullisme. Le Japon, non nucléaire, jouerait alors en Asie le rôle qui revient à la seconde puissance économique.
Hiroshima et Yasukuni : le Japon prisonnier de son histoire
Hiroshima and Yasukuni: Japan, a prisoner of its history
The Japanese are still torn between pacifism and national security requirements. Pacifism is gradually being replaced by patriotism built on the falsification of school history books, which appals Japan’s neighbours, while East Asian geopolitics are being buffeted by North Korean weapon tests and the revision of the Japanese Constitution. Can Japan break free from its history? It must first acknowledge the errors of the past, and could subsequently adopt a form of Gaullism. A non-nuclear Japan could then play a role in Asia appropriate to the world’s second economic power.