L’Afrique n’est pas seulement un cortège de réfugiés, et une succession de crises, Elle a mille et un visages et enregistre depuis trois ans une croissance se situant entre 4 et 5 %. Les exemples de réussite sont réels, au nord du continent (Tunisie, Égypte) et au sud Botswana, Afrique du Sud, qui accueillera la coupe du monde de football en 2010. L’Afrique décolle, elle ne se borne pas à vendre ses matières premières minérales ou ses énergies fossiles. Il faut sortir du pessimisme africain, investir dans l’homme, et les nouvelles technologies de communication, tirer un meilleur parti du riche réseau des organisations régionales. Des secteurs devraient être mieux soutenus, comme celui des chemins de fer, des ports, de la navigation fluviale. Les raisons d’espérer demeurent. Des nouvelles générations, mieux éduquées et formées reviennent investir en Afrique.