Éditorial - Nos soixante-dix ans
Notre chère revue a soixante-dix ans. En mai 1939 paraissait en effet le premier numéro de la Revue des questions de défense nationale ; ce qu’évoque la présente édition dans sa présentation : couverture, logo, illustrations des articles repris de nos premières années.
Nous avons publié sept numéros en 1939 (le numéro de septembre a été censuré et supprimé) ; six numéros en 1940, la parution s’arrêtant en juin, pour reprendre quatre ans plus tard en juillet 1945 (six numéros). Depuis cette date, nous avons publié onze numéros par an sauf en 1946 (12), 1947 (12), 1968 (10) et 1996 (12). En pratique, nous entrons donc dans la 67e année avec ce 719e numéro.
Soixante-dix ans cela se fête ; ce sera le 4 juin 2009, date retenue pour tenir l’assemblée générale du Comité d’études de défense nationale, association régie par la Loi de 1901 qui édite la revue. Ce moment important dans la vie de l’association sera suivi d’une table ronde sur la pensée stratégique en France, et sur la contribution de la revue Défense nationale et sécurité collective à sa diffusion. Cet événement sera suivi d’un hommage à tous nos auteurs au cours d’un cocktail où seront remis le prix de la Fondation « Amiral Marcel Duval » et le prix du Comité d’études de défense nationale.
Simultanément paraîtra le numéro spécial du 70e anniversaire sur lequel nous travaillons encore ; nos fidèles abonnés conserveront sans doute soigneusement cette pièce de collection, qui intéressera également les lecteurs occasionnels.
Ce sera enfin l’occasion pour moi de présenter mon successeur qui sera ainsi le septième rédacteur en chef. Arrivant au terme de ma neuvième année de présence − mon plus long embarquement − il m’a paru opportun de passer la suite et de laisser place à de nouvelles idées, de nouvelles orientations, de nouvelles aventures.
Je n’ai pas l’intention de faire ici le bilan des changements opérés au sein de la revue depuis mon arrivée en juillet 2000. Rappelons simplement que la revue est éditée en anglais, que nous avons numérisé la totalité du fonds documentaire, que nous diffusons la revue en numérique via Internet.
L’essentiel est dans la qualité des articles, dans la place de la revue dans le paysage. Qu’il me soit permis de remercier ici les auteurs d’abord, les annonceurs, nos soutiens, et bien entendu notre équipage qui tous ont permis cela.
C’est avec enthousiasme et passion que j’ai servi la revue. Bon vent, bonne mer à Défense nationale et sécurité collective. ♦