La coopération policière
Mon propos se construit autour de deux axes : la coopération opérationnelle européenne et ce qui concerne les institutions européennes. Ce deuxième point concerne la recherche et le développement d’outils et d’enceintes de partage ayant pour but une harmonisation des dispositifs. C’est en effet à travers une approche commune que peut être atteinte une efficacité accrue en ce qui concerne la lutte antiterroriste en Europe.
La coopération opérationnelle européenne
Les officiers de liaison
La coopération opérationnelle européenne dans le domaine de la lutte antiterroriste date d’avant le 11 septembre 2001. Ainsi, les premiers officiers de liaison entre forces de police européennes ont été échangés dès le début des années 80 (1981 et 1982).
À l’époque, il s’agissait du terrorisme révolutionnaire européen, que l’on retrouvait en Italie avec l’Armée Rouge, ou les cellules communistes combattantes en Belgique, les Grapo en Espagne, Action directe en France, et en Allemagne la fraction Armée Rouge. Ces organisations avaient des liens opérationnels soit pour se constituer des stocks d’armes et d’explosifs, soit pour agir sur un certain nombre d’objectifs visant des symboles étatiques ou industriels similaires.
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