Depuis longtemps, terrorisme et antiterrorisme bouleversent l’actualité. Le moment est venu d’analyser les moyens de l’antiterrorisme et d’en consolider les fondements afin de lutter efficacement contre ce « cataclysme universel ».
Les limites de l'antiterrorisme
The limits of counter-terrorism
For many decades now, terrorism and counter-terrorism have dominated the news. The time has now come to analyse resources available to oppose terrorism with a view to consolidating certain fundamental aspects so that what is seen by some as a global cataclysm can be effectively countered.
À quels « spécialistes » peut-on confier la lutte contre ce phénomène transnational qu’est le terrorisme ? Faut-il s’en remettre aux militaires, aux policiers, aux services spéciaux, à la justice, aux journalistes, aux historiens, aux anthropologues, aux sociologues… ou bien à tous ceux-ci à la fois mais, dans ce cas, qui doit coordonner l’action ? Comment rendre compatibles les impératifs de l’antiterrorisme avec l’impératif démocratique et les demandes de la presse ? Jusqu’où les politiques doivent-ils être associés à l’antiterrorisme et comment peuvent-ils exercer leur contrôle ?
Chaque État répond à sa façon à ce dilemme, en préservant la spécificité de ses méthodes nationales, persuadé évidemment dans chaque cas qu’il s’agit des meilleures, même s’il prend bien souvent les États-Unis pour modèle. Ne faut-il pas regretter qu’il s’agisse là d’une des « faces noires de la mondialisation » auxquelles l’ONU, l’Otan et l’UE, principalement, ont décidé de faire face ?
Pourquoi ne pas lutter contre le terrorisme en faisant appel aux remèdes les plus élémentaires pour combattre cette tragédie politique et sociale puisqu’il s’agit à l’évidence d’une forme de guerre sournoise qui ne dit pas son nom ?
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