Les chemins de fer de la Méditerranée au Niger et l'Office du Niger
Pour des raisons budgétaires, de nombreux crédits d’investissement aussi bien dans la Métropole que dans les territoires d’Outre-Mer ont été supprimés. Parmi les crédits dont le rétablissement voire l’augmentation paraissent devoir s’imposer prochainement, tant du point de vue de l’économie générale de l’Union Française que de celui de la Défense Nationale, figurent en bonne place ceux que nécessite l’achèvement des travaux entrepris en Afrique pour relier par voie ferrée la Méditerranée au Niger et irriguer le Delta Central de ce grand fleuve.
Les chemins de fer de la Méditerranée au Niger
C’est en juillet 1928 que fut officiellement posée la question de l’établissement d’une liaison ferroviaire entre les rives de la Méditerranée et les possessions françaises de l’Afrique Centrale et que, pour y trouver une solution, fut créé l’Organisme d’Études d’un chemin de fer transsaharien. La direction de cet organisme fut confiée à M. Maître Devallon, l’un des ingénieurs les plus remarquables de la période comprise entre les deux guerres et qui, longtemps placé à la tête des travaux publics des colonies, y marqua si heureusement et si utilement son passage.
Empressons-nous de dire que, confirmant ce que le bon sens laissait présumer, les calculs ont prouvé que l’avion et le camion combinés ne pouvaient pas remplacer un chemin de fer transsaharien.
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