L'auteur nous livre ses réflexions sur les dangers que présente, à terme, une option neutraliste pour assurer la sécurité d'une Europe dont la défense active serait rendue inutile par la disparition de « la menace ». Rappelant le contenu juridique de ce concept politique historiquement peu respecté par les autres, il insiste sur la situation actuelle des neutralités et des neutralismes en Europe occidentale. Le constat établi peut déranger, mais il ne peut laisser indifférents tous ceux qui partagent notre foi profonde dans les valeurs de la démocratie, qui demeure, selon la formule consacrée, « le pire des régimes… après tous les autres ».