Alors que beaucoup estiment un peu rapidement qu'il faudrait profiter des soi-disant dividendes de la paix, le réalisme permet de constater que la guerre change de formes, mais n'est pas morte : le monde évolue, les facteurs de perturbation varient, certains disparaissant et d'autres surgissant. Il devient indispensable de faire une nouvelle appréciation de situation et d'en déduire une politique, de défense en particulier, qui soit notablement différente de celle menée jusqu'à maintenant. L'auteur, capitaine de frégate et professeur à l'École supérieure de guerre navale, nous livre ses réflexions à ce sujet.