Depuis la mort de Staline (5 mars 1953) et surtout depuis le XXe Congrès du Parti (14 au 25 février 1956), la politique soviétique a pris un aspect inaccoutumé. Nous voudrions apporter ici, non pas une réponse au pourquoi, mais quelques éléments d’appréciation et de réflexion, de façon à essayer de nous élever au-dessus de l’actualité et à atteindre la vue d’un développement dans le temps, avec ses extrapolations possibles, de façon, en un mot, à étudier la variation d’une fonction et non pas à considérer seulement un ou quelques points de la courbe qu’elle représente.
Depuis Staline
Depuis la mort de Staline et surtout depuis le XXe Congrès du Parti, la politique soviétique a pris un aspect inaccoutumé. Et la presse quotidienne, généralement avide de sensationnel, publie à l’envi des titres et des commentaires de nature à frapper et à troubler celui qui est obligé de ne lire que son journal, dans le métro, l’autobus ou le train de banlieue.
Beaucoup pourtant se demandent avec perplexité ce que cachent les manifestations extérieures du Kremlin. Beaucoup voudraient savoir si le courant de fond qui entraîne l’U.R.S.S. a changé de direction. Tous ceux qui ne sont pas aveuglés par une interprétation passionnelle du fait soviétique se trouvent devant un « pourquoi » troublant.
Nous voudrions apporter ici, non pas une réponse à ce pourquoi, mais quelques éléments d’appréciation et de réflexion, de façon à essayer de nous élever au-dessus de l’actualité et à atteindre la vue d’un développement dans le temps, avec ses extrapolations possibles, de façon, en un mot, à étudier la variation d’une fonction et non pas à considérer seulement un ou quelques points de la courbe qu’elle représente.
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