Le programme de politique extérieure de la coalition gouvernementale « de gauche » parvenue au pouvoir en juillet 1971, à la suite d'élections législatives lui ayant donné une très précaire majorité, a attiré sur l'Islande l'attention des pays membres de l'Alliance Atlantique – et sans doute aussi celle des États du Pacte de Varsovie – dans la mesure où il comporte d'une part l'extension à 50 milles marins de la zone nationale de pêche, d'autre part et surtout celle de la fermeture de la base américaine de Keflavik avant le terme de la nouvelle législature en juin 1975 : qu'en est-il exactement ?