SALT, CSCE et MBFR : trois négociations étroitement liées et auxquelles les deux Grands prennent une part prépondérante. La France, si elle participe ci la Conférence sur la sécurité en Europe, a exprimé, dés l'origine, des réserves quant aux réductions de forces et ne s'est pas associée aux négociations de Vienne. Dans la mesure où celles-ci déboucheront sur un aménagement de l'équilibre militaire en Europe, la politique de défense de notre pays et la situation de nos forces en seront nécessairement affectées. Il est donc important de saisir l'enjeu de cette négociation. L'auteur, chargé de recherche au CNRS et collaborateur du Centre d'études de politique étrangère, se propose d'apporter une contribution à la réflexion sur la signification et les implications politiques et militaires d'une réduction des forces en Europe.