Ce sont les récents engagements militaires de l’Otan qui conditionnent le nouveau concept stratégique dont l’Alliance a besoin pour s’établir au début du XXIe siècle, sa capacité opérationnelle et ses partenariats, notamment avec la fédération de Russie.
L’Alliance atlantique à la veille d’un nouveau concept stratégique
The Atlantic Alliance on the verge of a new Strategic Concept
NATO’s recent military engagements have influenced the new Strategic Concept which the Alliance needs at the beginning of the twenty-first century to establish its operational capabilities and partnerships, notably with the Russian Federation.
La chute du mur de Berlin, le 9 novembre 1989, a marqué symboliquement la fin de la guerre froide et la victoire, concomitante, de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (Otan). En novembre 2010, celle-ci va adopter un nouveau concept stratégique pour succéder à ceux (déjà post-guerre froide), de 1991 et de 1999. Pour l’Otan, l’heure est au bilan du passé récent, aux choix des possibles et à la caractérisation de nouveaux enjeux en vue d’affirmer sa légitimité et de renforcer la relation transatlantique.
Plus de vingt ans après la chute du mur de Berlin, l’Otan reste vivace ; elle a intégré 12 nouveaux membres et continue d’exercer un pouvoir d’attraction sur ceux qui, sur les marches orientales de l’Europe, n’en sont pas.
Après avoir tenu son rôle d’alliance militaire défensive pendant quarante ans avec un succès objectif, l’Alliance atlantique affronte ensuite un défi inédit pour elle : l’absence d’adversaire.
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