Le Salon de l'Aéronautique et les grands problèmes de l'aviation
Premier né de toutes les expositions aériennes mondiales, le Salon de l’Aéronautique de Paris a dû longtemps son importance à la primauté incontestable de la construction française, qui permit à Louis Blériot en 1909 (année du 1er Salon) de traverser la Manche, à Roland Garros en 1913 la Méditerranée et à Prévost dès 1913 de porter à 200 km/h le record de vitesse pure.
Après 1918, l’aviation française qui venait d’équiper les forces aériennes américaines naissantes, continuait à conquérir d’innombrables records.
Un certain déclin devait se produire vers 1927 : les records de vitesse pure étaient conquis alternativement par les hydravions anglais et italiens construits pour la Coupe Schneider et la première traversée directe de l’Atlantique Nord était réalisée par Lindbergh sur un avion américain.
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