À l’occasion du récent départ de la mission Jeanne d’Arc 2018, embarquée sur le Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, retour sur ces incroyables bâtiments de la Marine nationale.
Le BPC type « Mistral » : outil rêvé pour les missions Jeanne d’Arc (T 979)
Dans l’histoire des marines de guerre, il n’est pas si fréquent de voir apparaître de nouveaux types de navires de surface. La nomenclature actuelle distingue principalement : porte-avions (à catapultes), porte-aéronefs (sans catapultes, avec ski jump), porte-hélicoptères d’assaut, bâtiments transportant des engins de débarquement dans leur radier, navire-hôpital, croiseur, destroyer, frégate, corvette, patrouilleur, etc.
Avec les BPC (Bâtiment de projection et de commandement) s’opère une sorte de révolution, puisque l’on regroupe sur un même bâtiment plusieurs fonctions jusque-là dédiées à tel ou tel autre type de navires. Pour la première fois également, on construit délibérément un navire à vocation interarmées. Enfin, du point de vue de la construction navale, on franchit un pas considérable en bénéficiant de certaines avancées significatives de la construction navale civile.
Fin 1998 : on vient d’admettre au service actif le Transport de chalands de débarquement (TCD) Sirocco. C’est également le moment où le remplacement des TCD Orage et Ouragan est à l’étude. L’État-major de la rue Royale rédige une Fiche de caractéristiques militaires (FCM) exprimant les besoins de la Marine. Par rapport au standard Sirocco, elle demande notamment d’accroître de façon sensible les capacités de porte-hélicoptères, de soutien santé et celles relatives à l’exercice d’un commandement interallié embarqué… tout en réduisant l’équipage de façon significative.
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