La parution de l’annuaire Flottes de combat est toujours un événement par la qualité du travail effectué et qui s’inscrit dans une lignée commencée en 1897 et jamais interrompue. Certes, la forme reste conforme à l’ADN de l’annuaire, ce qui en fait sa valeur et sa pérennité, mais ce qui change à chaque édition est l’énorme masse de renseignements nouveaux proposés au lecteur.

Après trente ans et 13 éditions rédigées de main de maître par le capitaine de vaisseau de réserve Bernard Prézelin, un tandem très expert (Stéphane Gallois et Alexandre Sheldon-Duplaix) nous propose ce nouvel ouvrage de 1495 pages avec environ 5 800 photos permettant de faire l’inventaire des marines de 172 États, y compris de pays totalement enclavés comme le Zimbabwe, la Serbie ou la Suisse.

L’augmentation régulière du nombre de pages traduit la croissance des flottes militaires et permet donc d’en tirer quelques enseignements géostratégiques. Tout d’abord, la mer, quoique bien commun, est redevenue un champ de confrontation et de rapport de force. Tous les États-puissance veulent être des puissances navales et renforcent leurs capacités avec des programmes ambitieux, sauf en Europe…

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