Les débats de la conférence de Dubaï ont révélé l’improbable décolonisation du Web que permettrait la fin du monopole californien sur les noms de domaine et la mise en place d’une structure d’arbitrage collective des règles du jeu de la société de l’Internet. Les partisans de la régulation minimale et ceux de la réglementation collective se sont opposés au nom de la liberté. De la gouvernance indécise du Web dépend celle de la planète.