Dans cette seconde partie, sont exposées quelques réflexions majeures sur le rôle de la marine française dans notre concept de dissuasion, ainsi que sur sa participation à la sécurité européenne. Il ne s'agit là bien évidemment que d'une synthèse, car toutes les idées émises au cours du colloque ne peuvent être rapportées ici en détail.

Les 22 et 23 janvier 1987, s'est tenu à Paris un colloque international, organisé par le Centre d'étude des problèmes stratégiques (CEPS), sur « stratégies navales et défense de l'Europe ». Bien que ce sujet ait déjà été abordé par le Comité d'études de défense nationale (CEDN) sous le titre « Les mers dans la défense de l'Europe », nous avons estimé intéressant de publier une synthèse de ce nouveau colloque, car les thèmes y ont été traités sous des aspects différents. La richesse de ce travail nous a contraints à le faire paraître en deux parties.

Cet article est la seconde partie de la synthèse des témoignages apportés lors du colloque de janvier 1986 sur un sujet capital, mais difficile : les nouvelles technologies et la défense en Europe. Les lecteurs pourront constater que de nombreuses questions ne reçoivent que des réponses partielles.

Au début du mois de janvier 1986, le Centre d'étude des problèmes stratégiques (CEPS) organisait un colloque sur ce sujet d'actualité qu'est l'avenir de la défense de l'Europe face aux nouvelles technologies. L'article qui suit — et qui sera présenté en deux livraisons — est une synthèse de différents témoignages apportés par les personnalités ayant participé aux débats.