Auteur : André (Charles-Victor) Laffargue

(1892-1994) Général français. Saint-Cyrien. Fantassin, il consigne et diffuse son expérience de commandant de compagnie et de bataillon durant la Première Guerre mondiale, ce qui fait qu’il est appelé au 3e bureau du Grand quartier général (GQG) dès 1916. Il appartient à la même promotion de l’École de Guerre que de Gaulle. Il rejoint ensuite l’état-major de Weygand au Conseil supérieur de la Guerre (CSG), où il poursuit ses réflexions sur la tactique des unités d’infanterie. Commandant une infanterie divisionnaire en 1940, il rejoint rapidement la résistance de l’Armée, mais ne parvient pas à s’imposer, comme il le souhaitait, comme commandant de l’armée des Alpes reconstituée. À la Libération, il rejoint la 1re Armée. Sa déposition en tenue, en faveur du maréchal Pétain lors de son procès en 1945, lui vaut une mise en disponibilité immédiate. Même réhabilité, il n’aura plus de fonction effective jusqu’à son passage en 2e section en 1951. Il n’en continuera pas moins à réfléchir aux adaptations nécessaires des formations d’infanterie, sur un style « commando ».

2 résultats (2 articles - 0 Tribune - 0 e-Recension)

N° 090 Mars 1952 - p. 328-330

Correspondance - Réflexions sur un chef de guerre - André (Charles-Victor) Laffargue

Note préliminaire : il a paru intéressant de demander à un ancien collaborateur du maréchal de Lattre de Tassigny cette esquisse de sa formation de chef. Lire les premières lignes

2 résultats