Auteur : Anne Tinguy (de)

Maître de conférences à l'Institut d'études politiques (Paris).

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N° 802 Été 2017 - L’ambivalence de la puissance russe - Perspective stratégique - p. 17-23

Les Nations unies, un multiplicateur d’influence pour la Russie - Anne Tinguy (de)

L’Organisation des Nations unies, dont Moscou souligne sans relâche la centralité dans la vie internationale, joue depuis le début des années 1990 un rôle essentiel dans la diplomatie de la Russie. Sa conception du multilatéralisme nous interroge sur l’influence de sa politique menée dans le monde et sur le système international. Lire les premières lignes

N° 667 Août/Sept 2004 - PESD : veille stratégique - p. 131-142

La Russie et l'Europe à 25 : vers un espace commun de sécurité ? - Anne Tinguy (de)

En se référant aux meilleures sources, Mme de Tinguy trace un point de situation de la mise en place des espaces de sécurité, intérieure et extérieure, entre l'Union européenne et la Russie. En filigrane transparaît la difficile question de savoir s'il existe un seul espace de sécurité euro-russe ou si les deux systèmes globaux coexistant sur le continent européen doivent trouver entre eux les arrangements nécessaires à leur sécurité.

N° 634 Août/Sept 2001 - Asie centrale, mouvements transnationaux et stratégies d'influence (2e partie) - p. 69-79

De l'Asie centrale au Guam : la relance de la diplomatie russe - Anne Tinguy (de)

L'auteur montre la relance de la diplomatie russe dans la zone, l'étendant à l'Ouest de la Caspienne. La lutte contre le terrorisme permet à Vladimir Poutine de resserrer les liens de ces pays avec la Russie. Lire les premières lignes

N° 612 Août/Sept 1999 - La crise russe - p. 29-42

La Communauté des États indépendants a-t-elle encore un avenir ? - Anne Tinguy (de)

La Communauté des États indépendants (CEI) aurait pu être l’instrument d’une intégration sur de nouvelles bases de l’espace anciennement soviétique : c’est du moins ce que souhaitait la Russie. Elle ne l’a pas été et elle est aujourd’hui plongée dans une crise multiforme si sérieuse qu’on peut se demander si elle parviendra à la surmonter. L’appartenance à l’ancienne Union soviétique n’est désormais plus un dénominateur commun suffisant. Pour durer, la CEI doit se restructurer. Elle doit aussi, et surtout, trouver une raison d’être, ce qui suppose l’adhésion des États membres à un projet commun défini sur la base d’intérêts partagés. Les enjeux des évolutions en cours sont multiples, pour les nouveaux États indépendants (NEI) concernés au premier chef, en particulier pour la Russie qui a explicitement considéré que ce qu’elle appelle son « étranger proche » constituait sa « sphère naturelle d’influence » ; pour l’avenir des équilibres européens aussi. Que la CEI continue à se disloquer et la « maison Europe » pourrait être, de l’Atlantique à l’Oural, tout entière tournée vers ces pôles d’attraction que sont l’Union européenne et l’Alliance atlantique. Lire la suite

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