Étudiant en Master Relations internationales (Paris II-Sorbonne Université), coordinateur.
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Dans son Introduction à la stratégie en 1963, le général André Beaufre dresse les conséquences de la dissuasion nucléaire sur la conflictualité. Il écrit que « la grande guerre et la vraie paix seraient mortes ensemble » à la faveur d’une lutte d’intensité plus basse « devenue permanente » (1). Beaufre a vu en son temps un effacement de l’opposition entre guerre et paix. Cela résonne aujourd’hui avec une permanence de l’insécurité face au terrorisme, au risque de prolifération nucléaire et au retour de la compétition entre puissances retenues par l’Actualisation stratégique de 2021. Il s’agit de menaces qui dépassent le cadre de la guerre pour venir caractériser cette zone grise d’entre deux. Le terrorisme combattu à l’étranger garde sa forme endogène « qui risque de progresser encore demain (2) ». La généralisation du recours aux stratégies usant d’une force en deçà de la guerre et au-delà de la paix s’inscrit dans des actions visant civils comme militaires par des actions de coercition, de sabotage ou de subversion. Lire la suite
Depuis cinq ans, l’inspecteur général Tristan Lecoq, Professeur des Universités associé à la Sorbonne donne aux étudiants de son séminaire de recherche « La France et sa défense à l’époque contemporaine. Histoire. Actualités. Enjeux », l’opportunité de publier une étude au sein de la Revue Défense Nationale. Le séminaire rassemble des étudiants de quatre masters de la Faculté de Lettres de Sorbonne Université, « Armées, guerres, et sécurité dans les sociétés » ; « Dynamique des systèmes internationaux » et « GAED (1) : Géopolitique » respectivement dirigés par les Professeurs Olivier Chaline, Olivier Forcade, Philippe Boulanger et Manuel Montana, ainsi que d’un « Master de Relations internationales » commun à l’Université Paris II Panthéon-Assas et à Sorbonne Université, codirigé par les Professeurs Jean Vincent Holeindre, Olivier Forcade et Roseline Letteron. Lire la suite
« Bien des gens trouvent que la guerre n’est plus de notre siècle ; la gloire des armes et la conquête touchent peu une société livrée au mercantilisme, qui sait ce que coûtent les batailles […] Quant aux questions de nationalité, d’unité, de frontières, et autres ; ce n’est faire la critique de personne, de dire que la contradiction est partout. » (1). Pierre-Joseph Proudhon, théoricien politique français du XIXe siècle, dresse en 1869 une analyse quasi-phénoménologique du fait guerrier dans son essai de La Guerre et la Paix, au sortir de la campagne d’Italie de 1859. La naissance des États-nation a, selon lui, créé un environnement propice à l’effacement des diverses composantes discernables de la guerre, alors que celle-ci est elle-même créatrice d’États par le processus unificateur qu’elle imposa à des sociétés primitives (2). Est ainsi illustrée la complexité de « captation » de ce sujet. Une facette millénaire de l’histoire dont on ne saurait dresser un portrait figé, tant le mouvement et l’innovation la caractérisent. Les Grecs, les Romains, les Byzantins, les Ottomans comme les Prussiens l’ont chantée, pratiquée, théorisée. Pourtant, si la guerre est la matrice de toute civilisation, nul n’a su la maîtriser et tous sont passés au fil de cette même épée, preuve de son caractère insaisissable. Lire la suite
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