Pseudonyme de Raymond Césaire (1932-2020) Diplomate français. Sous-directeur du service Amérique latine au ministère des Affaires étrangères de 1975 à 1979.
3 résultats (3 articles - 0 Tribune - 0 e-Recension)
La plupart des régimes militaires d'Amérique latine sont conscients de l'insuffisance de la base populaire sur laquelle ils reposent et cherchent les voies d'un retour à une démocratie pluraliste, ou du moins admettent la nécessité d'y revenir à plus ou moins long terme. L'influence de Washington s'exerce dans ce sens à la veille des échéances politiques de 1978 – comme les élections colombiennes ou le choix d'un nouveau Président au Brésil – et se fait d'autant plus pressante que la plupart des États latino-américains, en proie ci une inflation monétaire et à une démographie galopante, sont dépendants du grand voisin nord-américain. Après avoir passé rapidement en revue les questions politiques internes et économiques de l'Amérique latine, l'auteur consacrera un second article à ses problèmes internationaux.
Trois ans après l’épreuve terrible qui l’a secoué et la sanglante répression qui s’est ensuivie – et que certaines campagnes de presse occidentales n’ont fait d’ailleurs qu’exacerber – le Chili est à la recherche d’un nouveau régime institutionnel ; son économie se redresse lentement ; sa diplomatie marque des points. Et ce n’est pas le moindre paradoxe que de voir des puissances communistes comme la Chine et la Roumanie adopter à son égard une attitude plus réaliste que certains États européens. Ce tour d’horizon fait suite à l’article de l'auteur de novembre 1974 (« L’armée et le pouvoir au Chili »). Lire les premières lignes
Le rôle de l’armée en Amérique latine a déjà été évoqué dans deux articles de Jeanne Revers (RDN, mai et juin 1974, ce dernier étant plus spécialement consacré au cas de l’Uruguay). L’étude ci-dessous, due à un observateur attentif des problèmes de l’Amérique latine, fait suite à ces articles. Dernier en date des coups d’État militaires en Amérique latine, celui du 11 septembre 1973 au Chili aura été à la fois l’un des plus violents et des plus importants de l’histoire agitée de cette région. Les passions qu’il a suscitées ne facilitent pas toujours l’analyse objective d’un tel événement. Pour tenter de le comprendre et d’en dégager la portée, un assez large retour en arrière paraît indispensable. L’auteur évoque ensuite les problèmes auxquels se trouve confrontée la junte chilienne et les perspectives qui s’offrent à son action. Lire les premières lignes
3 résultats
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...