Colonel de l'Armée de l'air
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L’espace aérien européen encombré doit être partagé. Vols civils et militaires doivent y cohabiter en bonne intelligence et en toute sécurité. Le projet de « ciel unique européen » qui se développe par étapes depuis les années 1990 est le moteur d'une coopération civilo-militaire qui commence à porter ses fruits. Lire les premières lignes
L’achat de drones américains comble une lacune identifiée mais ne doit pas masquer une conjoncture européenne très favorable à la définition, au développement et à la mise en œuvre d’un drone polyvalent d’observation de moyenne altitude et longue endurance, largement à la portée industrielle et opérationnelle des Européens. Lire les premières lignes
L'influence (T 332)
- Bruno Mignot - 5 pagesL’activité d’influence se construit, se conduit, s’évalue comme une opération militaire. C’est un vecteur de stratégie indirecte qui possède son cycle, ses tactiques et ses lois que présente l’auteur qui en fait l’indicateur de la capacité d’action d'une partie dans un tout en l’appliquant à l’Armée de l’air.
Défense aérienne et coopération interministérielle (T 303)
- Bruno Mignot - 14 pagesLe dispositif permanent de défense aérienne du territoire s’est progressivement étoffé pour devenir une structure opérationnelle tournée vers tous les aspects de la sécurité aérienne et de l’action de l’État dans le ciel dont la coordination interministérielle est assurée depuis Lyon Mont-Verdun par l’Armée de l’air.
Le silence devant l’incertitude ou le danger n’est pas la caractéristique principale du général Marcel Bigeard. Pour son quinzième et dernier livre, et avant de fêter son 90e anniversaire, l’officier le plus décoré de France souhaite délivrer un message fort aux jeunes générations sous forme de testament. Il ne s’agit pas d’un ultime coup de gueule ni d’un règlement de comptes – quoique nombre d’hommes politiques y trouveront le leur – mais plutôt d’un cri d’alarme devant l’état actuel de la société française, dans le but de la sortir d’un « processus de déliquescence » et d’exhorter l’opinion à un « réarmement moral ». Lire la suite
Les attentats de New York et de Washington en septembre 2001, de Madrid en mars 2004 et de Londres en juillet 2005 ont montré à une opinion publique endormie toute l’importance, pour une nation souveraine, de disposer d’outils de renseignement en mesure d’informer les autorités gouvernementales des menaces pesant sur le pays et ses intérêts dans le monde. Le vent de la réforme qui souffle actuellement sur la communauté américaine du renseignement pourrait inciter la France à s’interroger sur son propre dispositif, eu égard aux défis du monde actuel. Les lignes qui suivent ont pour objet de montrer que la cohérence globale des moyens français de synthèse du renseignement passe par une refonte du dispositif national, selon une logique de performance adaptée aux exigences de la loi organique relative aux lois de finances (Lolf), et que le ministère de la Défense pourrait servir de laboratoire en la matière.
Devant une société civile en quête de repères, qui uniformise tout mais demeure néanmoins hétérogène, dont les entreprises ont des modes de fonctionnement en constante évolution, les armées sont contraintes de mener leur professionnalisation simultanément avec une adhésion contrôlée aux mutations de la société civile, au risque de laisser se créer une coupure entre la nation et son armée.
Devant la perte des valeurs traditionnelles à laquelle la société civile est confrontée, le citoyen ne trouve plus ses repères et assiste au triomphe de l’égoïsme et du chômage, constate la crise de l’autorité et le développement de l’assistanat, quand il n’est pas victime des perversions du progrès scientifique. Le militaire en est plus ou moins préservé. Il est toutefois soucieux des conséquences de la multiplication des opérations extérieures et de la professionnalisation sur le fonctionnement courant de son unité. Lire la suite
Depuis longtemps, l’armée française est appelée la « grande muette » : sobriquet doublement flatteur, car il signifie que les militaires font leur métier à l’écart des passions et qu’ils semblent le faire bien, sinon ils seraient affublés d’un surnom moins aimable. Cependant, ce sobriquet dénonce une double carence, le siècle prochain étant celui de la communication en général et de la professionnalisation des armées en particulier. En outre, la « langue de bois » réputée du militaire est un qualificatif beaucoup moins élogieux car reflétant l’absence de réflexion au sein de l’institution. Le défi à relever n’est donc pas des moindres. Parmi ceux qui sont inhérents à la réorganisation actuelle de notre dispositif de défense, celui de la communication ne doit pas être sous-estimé. Il est même décisif, car le lien armée-nation pourrait être remis en question. Lire la suite
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