Commissaire en chef; conseiller financier à la Délégation permanente de la France au Conseil de l'Atlantique Nord
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À l’heure de son 60e anniversaire, l’Otan suscite de nombreuses réflexions, notamment pour ce qui concerne les difficultés que représentent les nouvelles menaces et la nécessité d’une réforme. Chacun voit qu’en Afghanistan l’Otan se trouve à la croisée des chemins. Mais le véritable enjeu en Afghanistan est moins l’Otan ou l’Alliance, que la stabilité même de la communauté internationale. L’Otan doit indéniablement devenir une organisation plus efficace. Mais depuis la fin de la guerre froide, elle a fait de réels efforts pour s’« alléger » et pour suivre l’évolution des défis sécuritaires. Il semble donc indiqué, avant de poursuivre le débat, de rappeler quelques fondamentaux en cette fin d’année anniversaire. Lire les premières lignes
La multiplication et l'extension géographique des interventions de l'Otan, et notamment un possible rôle en Irak, ainsi que le développement de lourds programmes capacitaires amènent à réfléchir au financement des activités et des équipements de l'Alliance. Les déficiences du processus de génération de forces et l'asphyxie budgétaire constituent deux maux dont souffre l'Organisation. Sans solution, la paralysie la guette. Après avoir tenté de démontrer dans cette revue comment l'instrument budgétaire pouvait être un facteur d'influence de la France au sein de l'Otan (cf. numéro de février 2004), l'auteur se propose d'esquisser la stratégie budgétaire que l'Alliance devrait adopter pour sortir d'une impasse prévisible tout en conciliant les intérêts de ses membres et en respectant la position particulière de la France.
Les réformes structurelles de l’Alliance, décidées lors du Sommet de Prague en novembre 2002, et le développement de ses missions, qui la conduit, avec l’Isaf, à se déployer pour la première fois hors du champ traditionnel de la zone euro-atlantique, posent, avec plus d’acuité, la question de la position de la France. Non-intégrés à la structure de commandement du temps de paix, il nous est difficile de peser sur les orientations voulues par les autres pays membres. L’augmentation de notre contribution budgétaire pourrait consolider notre positionnement.
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