Auteur : Georges Gougenheim

 

(1900-1972) Professeur à la Faculté des Lettres de Strasbourg.

 

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N° 118 Octobre 1954 - p. 325-331

La pensée militaire et politique du comte de Guibert - Georges Gougenheim

Le comte de Guibert a payé cher, après sa mort, le prestige inouï dont il a joui durant sa vie. Cet homme, que ses contemporains du règne de Louis XVI considéraient comme le génie incarné, n’est plus pour la postérité que l’ami ingrat de Mlle de Lespinasse. Lire la suite

N° 106 Août-Sept 1953 - p. 207-212

Pages d'histoire - Les archers anglais de la Guerre de Cent Ans - Georges Gougenheim

Dans les derniers jours du mois d’août 1346 une nouvelle extraordinaire commença à se répandre en Occident : l’armée du roi de France avait été écrasée le 26 août, à Crécy-en-Ponthieu, par l’armée anglaise d’Edouard III. Défaite inouïe : le roi Philippe VI, blessé et épuisé, n’avait plus avec lui que quelques chevaliers quand, à la nuit close, il demanda un abri dans un château voisin. Lire la suite

N° 089 Février 1952 - p. 175-183

La petite histoire militaire -  Rabelais, écrivain militaire - Georges Gougenheim

On pourrait prendre Rabelais pour le type même de l’homme d’étude qui vit claquemuré dans sa bibliothèque et reste foncièrement étranger aux questions militaires. Il n’en est rien, et, s’il vivait de nos jours, Rabelais serait au premier rang de ceux que les problèmes de la défense nationale ne laissent pas indifférents. Lire la suite

N° 083 Juillet 1951 - p. 47-55

Le vocabulaire militaire est-il international ? - Georges Gougenheim

On pourrait croire que, la guerre exaltant le sentiment national, chaque peuple s’est de tout temps constitué un vocabulaire militaire particulier, en usant des ressources lexicales que lui offrait sa propre langue. L’histoire montre qu’il n’en est rien : les termes relatifs à la guerre, à l’organisation militaire, aux armes, aux uniformes, ont passé avec la plus grande aisance d’un peuple à un autre peuple, d’une armée à une autre armée. Dans leur désir d’accroître l’efficacité de leur appareil militaire, les nations ont emprunté les procédés d’organisation, les méthodes de combat, les moyens techniques d’une armée étrangère et ne se sont pas fait scrupule de leur conserver leurs noms originels. Le nationalisme linguistique est récent, la primauté de la technique est ancienne. Lire la suite

N° 074 Octobre 1950 - p. 347-354

Pages d'histoire - Les origines stratégiques de Paris capitale - Georges Gougenheim

La plupart des historiens de Paris ne se posent pas le problème de l’élévation de Paris au rang de capitale. Il semble que, pour eux, Paris était prédestiné de toute éternité à devenir capitale de la France et qu’en le devenant il réalisait simplement une destinée qu’il portait en son germe dès son origine. Quand un empereur romain, un roi mérovingien ou capétien choisissent Paris pour résidence, on dirait qu’ils lui rendent seulement l’honneur qui lui est dû. Lire la suite

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