(1900-1972) Professeur à la Faculté des Lettres de Strasbourg.
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Le comte de Guibert a payé cher, après sa mort, le prestige inouï dont il a joui durant sa vie. Cet homme, que ses contemporains du règne de Louis XVI considéraient comme le génie incarné, n’est plus pour la postérité que l’ami ingrat de Mlle de Lespinasse. Lire la suite
Dans les derniers jours du mois d’août 1346 une nouvelle extraordinaire commença à se répandre en Occident : l’armée du roi de France avait été écrasée le 26 août, à Crécy-en-Ponthieu, par l’armée anglaise d’Edouard III. Défaite inouïe : le roi Philippe VI, blessé et épuisé, n’avait plus avec lui que quelques chevaliers quand, à la nuit close, il demanda un abri dans un château voisin. Lire la suite
On pourrait prendre Rabelais pour le type même de l’homme d’étude qui vit claquemuré dans sa bibliothèque et reste foncièrement étranger aux questions militaires. Il n’en est rien, et, s’il vivait de nos jours, Rabelais serait au premier rang de ceux que les problèmes de la défense nationale ne laissent pas indifférents. Lire la suite
On pourrait croire que, la guerre exaltant le sentiment national, chaque peuple s’est de tout temps constitué un vocabulaire militaire particulier, en usant des ressources lexicales que lui offrait sa propre langue. L’histoire montre qu’il n’en est rien : les termes relatifs à la guerre, à l’organisation militaire, aux armes, aux uniformes, ont passé avec la plus grande aisance d’un peuple à un autre peuple, d’une armée à une autre armée. Dans leur désir d’accroître l’efficacité de leur appareil militaire, les nations ont emprunté les procédés d’organisation, les méthodes de combat, les moyens techniques d’une armée étrangère et ne se sont pas fait scrupule de leur conserver leurs noms originels. Le nationalisme linguistique est récent, la primauté de la technique est ancienne. Lire la suite
La plupart des historiens de Paris ne se posent pas le problème de l’élévation de Paris au rang de capitale. Il semble que, pour eux, Paris était prédestiné de toute éternité à devenir capitale de la France et qu’en le devenant il réalisait simplement une destinée qu’il portait en son germe dès son origine. Quand un empereur romain, un roi mérovingien ou capétien choisissent Paris pour résidence, on dirait qu’ils lui rendent seulement l’honneur qui lui est dû. Lire la suite
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