(1889-1952) Maréchal de France. Saint-Cyrien. Cavalier, il demande à être versé dans l’infanterie au cours de la Première Guerre mondiale. Il rejoint le Maroc après la guerre, avant d’intégrer l’École de Guerre. Chef d’état-major de la 5e Armée à la mobilisation, il ne tarde pas à prendre le commandement de la 14e Division d’infanterie (DI) qui s’illustre sur l’Aisne. Commandant la 16e Division militaire (DM) en novembre 1942, il suit les ordres initiaux de desserrement lors de l’invasion de la zone libre, ce qui lui vaut d’être condamné. Évadé, il rejoint Alger où il prend le commandement de l’Armée « B ». Débarqué en Provence, il libère l’Alsace, puis franchit le Rhin, non sans avoir amalgamé à son armée des combattants Forces françaises de l’intérieur (FFI) des maquis. Le 9 mai 1945, il signe, à Berlin, pour la France, l’acte de capitulation du IIIe Reich. Chef d’état-major et Inspecteur général de l’Armée, de Lattre modernise les méthodes d’instruction. En 1950, désigné pour relever Carpentier au commandement des troupes d’Indochine, il cumule les responsabilités civiles et militaires. Se montrant farouche partisan de l’indépendance réelle du Vietnam, il insuffle un nouveau moral au corps expéditionnaire et donne un coup de fouet à l’armée nationale vietnamienne. Il est élevé à la dignité de maréchal de France sur son lit de mort, le 11 janvier 1952.
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Extraits de la première partie « La victoire de Colmar » de l'ouvrage du général de Lattre intitulé : Histoire de la Ire Armée française - Rhin et Danube. Lire les premières lignes
Conférence du Chef d'état-major des armées à l'École d'état-major le 31 janvier 1947. Lire les premières lignes
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