Pseudonyme du général Alain Bru, Polytechnicien, spécialiste de l’ingénierie nucléaire et démographe amateur.
6 résultats (6 articles - 0 Tribune - 0 e-Recension)
L’Initiative de défense stratégique est toujours l’objet de nombreuses réflexions, et le restera longtemps ! En janvier dernier, nous avons publié « Candide et l’IDS », article d’un jeune administrateur au Sénat ; cette fois-ci, c’est un auteur fidèle de notre revue qui nous livre ses « idées non conformistes » sur ce sujet. Force nous est de reconnaître une certaine similitude d’argumentation, même si la forme est différente. Lire les premières lignes
Pour nombre de nos concitoyens le mot « Défense » évoque exclusivement les forces armées nationales. Cette conception découle de très anciennes habitudes de pensée, et a peut-être été confortée par le changement de dénomination du « ministère des Armées » en « ministère de la Défense » depuis la brève période pendant laquelle le Secrétariat général de la défense nationale (SGDN) avait été placé sous l'autorité du « ministre d'État, chargé de la Défense », au lieu de relever directement du Premier ministre. Pourtant l'ordonnance du 7 janvier 1959 a clairement établi le caractère universel de la défense du pays face à la multiplicité de la nature et de la forme des menaces ; défense qui concerne tous les domaines d'activité et dont la nécessité se concrétise par la désignation dans tous les départements ministériels d'un « haut fonctionnaire chargé des questions de défense », le HFDN. L'auteur décrit l'organisation qui, sous la responsabilité du ministre, « chargé de l’Équipement », traite de cette question en étroite coopération entre les représentants de l'État et les membres des professions concernées.
Cet article est relatif à l'engin qui, dans toutes les armées, forme l'ossature des unités blindées : char de bataille, char moyen, « middle battle tank ». Il sera cependant amené à évoquer d'autres types de blindés tels que les chars lourds, les chasseurs porteurs d'une arme en tourelle ou en casemate, voire les canons automoteurs. Le mérite de son auteur ne réside cependant pas dans la variété des matériels dont il évoque l'existence, mais dans la somme des réflexions qu'il a menées sur les problèmes de tous ordres qui se posent actuellement dans le domaine des blindés, dans le volume et la qualité des informations recueillies. Lire la suite
« Une nation vieillissante et dépeuplée ne peut plus accepter l'effort de l'indépendance et le risque de l'innovation : elle s'abandonne naturellement au confort de la vassalisation et à la sécurité de l'immobilisme ». Ainsi s'exprimait récemment l'un de nos confrères (« Le déclin démographique condamne notre Nation », in Arguments pour la France de janvier 1979). S'attachant aux seuls aspects militaires de la défense, l'auteur nous donne dans cet article un aperçu des conséquences de ce déclin démographique tant pour nos effectifs que pour nos industries d'armement. Il note que cette situation dangereuse risque d'être masquée par un faible et éphémère redressement de la courbe des naissances qu'une opinion publique portée à l'optimisme assimilerait à une véritable reprise.
L'auteur est un ancien élève de l'École Polytechnique qui tient à garder l'anonymat. Son article n'engage nullement la hiérarchie militaire et n'a d'autre ambition que de faire partager au lecteur le fruit de réflexions qui ne prétendent pas d'ailleurs à la rigueur scientifique. Rappelons enfin – le ministre de la Défense l'a encore affirmé récemment – que la France n'envisage pas de se doter de la bombe à neutrons. Lire les premières lignes
Par sa Constitution de 1946, le Japon s'est interdit tout recours à la guerre. Par la suite cependant, les puissances alliées, signataires du Traité de paix de San Francisco en 1951, lui ont reconnu le droit de légitime défense. Plus même, les États-Unis ont signé avec lui en 1960 un traité de sécurité faisant obligation au Japon de participer au maintien de la paix et de la sécurité en Extrême-Orient. Par ailleurs, une véritable armée japonaise – du moins pour ce qui est de l'aviation et de la marine, même si elles sont encore de taille modeste – s'est reconstituée sous l'autorité d'une Agence japonaise d'auto-défense. Le Japon est d'autre part généralement crédité de la capacité de se doter d'un armement nucléaire le jour où il en déciderait ainsi. Mais il est une autre possibilité qu'on évoque moins souvent, c'est celle de voir le Japon devenir non seulement un fabricant mais encore un exportateur d'armements, d'autant plus qu'il pourrait produire à bas prix la partie la plus précieuse des armements modernes : l'électronique. Il y a là une tentation très forte que la montée des tensions en Asie pourrait rendre irrésistible. Lire les premières lignes
6 résultats
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...