Spécialiste des problèmes de l'Union soviétique.
3 résultats (3 articles - 0 Tribune - 0 e-Recension)
L'intervention soviéto-cubaine en Éthiopie a pu apparaître comme un simple retournement des alliances de la part de Moscou lâchant le régime du président Siad Barre pour soutenir celui du colonel Mengistu. Sans doute y a-t-il de bonnes raisons, du point de vue de la stratégie soviétique, à un tel retournement, mais le dessein soviétique est beaucoup plus vaste qu'il n'y parait d'abord. Il ne vise à rien moins qu'à donner à Moscou le contrôle des deux rives de la mer Rouge. L'attitude que va prendre l'Union soviétique face à la rébellion érythréenne sera la pierre de touche de la fidélité de Moscou à son nouvel allié éthiopien.
L'auteur met en lumière les limites imposées par la détente à la politique soviétique dans le Tiers-Monde ainsi que les contradictions qu'entraîne la poursuite d'objectifs idéologiques, stratégiques et économiques qui ne sont pas toujours compatibles.
Le XXVe Congrès du Parti communiste de l'Union soviétique (PCUS) n’a pas abordé le problème du dialogue Nord-Sud et du nouvel ordre économique mondial. La position doctrinale de l’URSS à cet égard est connue : rejet de toute responsabilité d'un clivage entre pays riches et pays pauvres qui résulte à ses yeux d'une exploitation pratiquée par le capitalisme et le colonialisme. L’auteur montre qu'à l'abri de ce dogme simpliste, la pratique soviétique vis-à-vis du Tiers-Monde s'inspire de critères de sélectivité dont le réalisme exclut toute générosité. Tôt ou tard les ambiguïtés de cette politique devront être levées. L'URSS ne pourra indéfiniment rester à l'écart du dialogue Nord-Sud ; elle le suit d'ailleurs avec méfiance et attention.
3 résultats
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...