Le chef de bataillon Jean-Michel Meunier est actuellement stagiaire au Collège interarmées de défense (CID).
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Le nom « École de guerre » a été remplacé en 1993 par l’appellation « Collège interarmées de défense ». Après quinze ans pourtant il reste pratiquement impossible de présenter le CID sans faire référence à « l’ancienne École de guerre ». Il apparaît nécessaire de redonner son nom historique d’« École de guerre » à l’institution qui forme les futurs chefs militaires dans la mesure où la réalité du monde contemporain nous y engage et parce qu’il s’agit de rappeler de façon claire et lisible la place particulière des armées dans notre société. À l’aube d’une nouvelle réforme de l’enseignement militaire supérieur et en contrepoint de toute crispation passéiste, il faut y voir une occasion de manifester que les militaires doivent contribuer d’une façon tout à fait originale aux débats du pays sur la sécurité nationale.
Les sociétés modernes entretiennent un rapport au risque complexe et ambigu. Cette relation paradoxale qui influence la pensée et l’action des armées pourrait remettre en cause une spécificité militaire. L’usage de la force militaire se définit intrinsèquement par l’omniprésence du risque. Les armées doivent assumer les risques élevés qu’implique aujourd’hui la défense de nos intérêts et de nos valeurs pour prétendre à la place qui leur revient dans la société française. Dans un monde plus dangereux, accepter de prendre des risques n’est pas seulement un gage d’efficacité opérationnelle au niveau tactique, mais se révèle être un levier déterminant du positionnement de notre pays au niveau stratégique.
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