Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, Matthieu Meissonnier est fonctionnaire parlementaire. Il est également maître de conférences à l'IEP de Paris et officier de réserve au bureau planification et ressources humaines (BPRH) de l'état-major de l'Armée de terre (EMAT).
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La lecture comparée de Clausewitz et Galula, comme semble nous y inviter le général américain Petraeus, permet de comprendre ce que le second doit au premier, mais surtout en quoi il innove. Elle permet d’appréhender la singularité de la guerre contre-insurrectionnelle. Selon Galula, elle se caractérise par la maîtrise de la violence et le refus de la montée aux extrêmes. Son centre de gravité n’est pas l’armée adverse, mais la population qu’il faut conquérir. Enfin, elle confirme la prépondérance du politique sur le militaire et exclut toute autonomie de la sphère de la guerre. Lire les premières lignes
La mise en évidence, dans des travaux récents des généraux Smith et Desportes, du déplacement du centre de gravité des opérations militaires de la bataille vers la phase de stabilisation ou de « guerre au sein de la population » conduit à d’importantes évolutions dans l’emploi des forces d’active. La réserve militaire reste cependant insuffisamment étudiée. Ces nouvelles circonstances rendent pourtant son emploi plus nécessaire et plus opportun quand il faut durer, diversifier les modes d’action et agir auprès des populations. Les capacités qu’elle représente offrent une marge de manœuvre jusque-là peu utilisée en France, mais d’un réel intérêt, alors que l’élaboration d’un nouveau Livre blanc est entreprise dans un contexte particulièrement contraint.
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