Auteur : Maxime Weygand

(1867-1965) Général français. Saint-Cyrien. Jusqu’en 1914, il mène une carrière classique de cavalier. Remarqué par Joffre, qui lui fait suivre une des premières sessions du Centre des hautes études militaires (CHEM), il est nommé colonel et chef d’état-major de Foch fin août 1914. Il conservera cette fonction durant toute la guerre, en suivant les aléas de la carrière de son « patron ». Les années 1920 sont pour lui une formation pour les plus hautes responsabilités : général de corps d’armée et chef de la mission militaire française en Pologne (1920), général d’armée et haut-commissaire au Levant (1923), directeur du CHEM (1925). En 1930, il est chef d’état-major de l’armée, et un an plus tard, succède à Pétain comme vice-président du Conseil supérieur de la Guerre, au moment où la grande crise s’abat sur l’Europe. Quittant cette fonction en 1935, il est rappelé au service en 1939, au Levant avant de se voir confier, trop tard (17 mai), le commandement des troupes françaises enfoncées par les Allemands, sur le front de France. Partisan de l’armistice, il est nommé, en août 1940, délégué général en Afrique, où il insuffle à l’Armée d’Afrique un nouveau moral et des moyens supplémentaires, dans une intention qu’il n’avait cachée à personne. Il est élu à l’Académie française en 1932.

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N° 142 Décembre 1956 - p. 1447-1449

Des Chefs ? - Maxime Weygand

La France manque de Chefs. C’est une plainte qui se fait entendre dans les salons comme dans la rue, un regret qu’expriment journaux et revues. Il est évident que la plupart des institutions valent surtout par la qualité des hommes qui en assurent le fonctionnement. Cela est vrai du petit au grand, qu’il s’agisse d’un chef de famille, d’entreprise ou d’un homme qui prend part au gouvernement de son pays ; qu’il s’agisse du chef de section ou du général. À leur échelon, tous ont à faire œuvre de chefs. Lire la suite

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