Ambassadeur de Belgique, professeur invité à l’Université de Louvain à Louvain-la-Neuve (UCLouvain). Auteur de Les mots de la diplomatie (L’Harmattan, 2006), Les diplomates belges (Wavre-Bruxelles, Mardaga, 2010). Il s’exprime à titre personnel.
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La diplomatie et ses métiers évoluent pour répondre aux changements des relations internationales. Construire une influence positive devient essentiel. Le soft power utilise des vecteurs et mobilise, en plus de l’État, des acteurs aux profils divers. Les réseaux sociaux sont ainsi des instruments de la transformation de la diplomatie. Lire les premières lignes
La diplomatie exige des diplomates de qualité dont la formation est essentielle, s’appuyant sur des compétences et des connaissances acquises, mais aussi sur des valeurs personnelles dont l’aptitude à négocier et à écouter, comprendre et dialoguer, tout en respectant l’autre. Lire les premières lignes
Avec cette radioscopie pertinente de la diplomatie et de ses évolutions, on mesure combien sa pratique est évolutive mais sa discipline reste constante et exigeante, pour comprendre « l’autre » et faciliter la marche de la paix. Lire les premières lignes
L'Afghanistan est un espace enclavé qui a, pourtant, été un verrou stratégique convoité par ses voisins. La variété des ethnies, que l'on regroupe entre Pachtouns (environ 40 % de la population) et non-Pachtouns a rendu toujours délicat l'exercice du pouvoir à Kaboul. Les luttes fratricides entre moudjahidin après le départ des troupes soviétiques facilitèrent l'arrivée des taliban, soutenus par le Pakistan. Ceux-ci aggravèrent la division et la fragmentation du pays sur des bases religieuses et tribales et enfoncèrent le pays dans une économie de contrebande. Avec l'installation de bases du groupe Al-Quaïda, le régime des taliban a pu bénéficier du soutien armé de Ben Laden : isolé, ce régime s'est radicalisé puis s'est trouvé en confrontation directe avec les États-Unis et une large partie de la communauté internationale. L'Onu et l'Union européenne réfléchissent déjà à l'avenir de ce pays, après le départ des taliban. Il faudra recomposer la délicate texture ethnique, trouver des formules acceptables pour les Afghans et reconstruire ce pays abîmé par vingt années de guerre et de troubles. Lire les premières lignes
L'auteur avait publié en octobre 1986 une étude sur l'action des superpuissances dans le golfe Arabo-Persique : sept ans plus tard, on constate que la question qu'il posait dans sa conclusion a trouvé réponse ! Terminant la rédaction d'une thèse de doctorat en sciences politiques à l'université de Louvain sur le rôle des grandes puissances dans l'océan Indien, il nous propose ci-dessous ses réflexions sur l'Inde en tant que puissance régionale, et maritime donc, dans cet océan qui n'a pour unité que son immensité.
Chercheur en relations internationales à l'Université de Louvain, l'auteur prépare une thèse sur le rôle des superpuissances dans l'océan Indien. Il a rédigé cette étude, limitée au golfe Arabo-Persique, qui vient compléter le remarquable article de l'amiral Labrousse sur l'océan Indien paru dans notre livraison de juin 1986.
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