Auteur : Renata Fritsch-Bournazel

(1941-2008) Attachée de recherches à la Fondation nationale des Sciences politiques (Centre d'études et de recherches internationales, Ceri), directeur de séminaire à l'Institut d’études politiques (IEP) de Paris et auteur de Rapallo : naissance d'un mythe (1974) ; L'Union soviétique et les Allemagnes depuis la Seconde Guerre mondiale (1979) et Germany's role in Europe: Historical and Psychological Dimensions (1982).

3 résultats (3 articles - 0 Tribune - 0 e-Recension)

N° 432 Mai 1983 - p. 103-110

Chances et risques de l'Ostpolitik - Renata Fritsch-Bournazel

La République fédérale d'Allemagne (RFA) se trouve, comme l'empire allemand du temps de Bismarck, au cœur de l'Europe, entre l'Est et l'Ouest, mais ces termes ont profondément changé de sens depuis l'époque où Guillaume II refusait de renouveler le traité de contre-assurance. La tentation reste de regarder vers un Est qui contient une autre Allemagne. C'est ce que nous explique ici l'auteure dans un article fondé sur un exposé présenté à une table ronde sur « Les conséquences des élections allemandes sur l'avenir de l'Europe », organisée le 17 mars 1983 par la Fondation du Futur.

N° 424 Août/Sept 1982 - Bibliographie - p. 176-177

Die Stellung der Bunderepublik Deutschland in der internationalen Politik aus polnischner Sicht 1969-1976 - Renata Fritsch-Bournazel

Si la réconciliation avec la France a été le résultat majeur de la Westpolitik allemande, mise en œuvre par le chancelier Adenauer dans les années 1950, la normalisation des relations avec la Pologne n’a pu commencer vraiment que dans les années 1970, l’Ostpolitik de la coalition sociale-libérale et la grandeur morale du geste de Willy Brandt – l’agenouillement devant le monument du ghetto de Varsovie – ont contribué de façon déterminante à lever l’hypothèque du passé qui pesait sur les rapports germano-polonais. Ce qui pourtant rapproche encore aujourd’hui les attitudes profondes qui se manifestent en France et en Pologne à l’égard de la RFA, c’est bien ce curieux mélange entre le désir profond de faire confiance à l’Allemagne nouvelle et la crainte diffuse que la montée en puissance de la RFA puisse un jour devenir à nouveau une menace pour l’équilibre européen. Lire la suite

N° 392 Octobre 1979 - p. 45-53

L'URSS et la détente militaire en Europe à l'ère du soupçon - Renata Fritsch-Bournazel

À vouloir trop gagner au bénéfice de sa sécurité, l'Union soviétique (URSS) risque en définitive d'aller à l"encontre de ses véritables intérêts en inspirant la crainte aux Européens. Les objectifs de sa politique européenne, les perspectives d'une réduction mutuelle des forces et celles du désarmement nucléaire en Europe sont analysées ici.

3 résultats