Capitaine de vaisseau (CR). Inspecteur général de l'Éducation nationale. Membre de l'Académie de Marine (2017). Membre associé de l’Inspection générale des affaires maritimes.
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Le général Ailleret, polytechnicien et artilleur, a été un acteur majeur de la transformation de nos armées sous l’autorité du général de Gaulle, chef de l’État. Deux caractères forts, indépendants et qui se sont complétés pour redonner à la France les outils de sa souveraineté avec la montée en puissance de la dissuasion nucléaire dont Ailleret fut l’un des plus importants responsables. Lire les premières lignes
Nous assistons à la fin de la période engagée lors de la fin de la guerre froide. Trente ans après, la guerre est de retour et oblige à repenser celle-ci et à reconsidérer notre modèle militaire tourné jusqu’à présent autour des opérations extérieures (Opex). Il faut définir un nouveau contexte et un cadre d’emploi pour nos forces et en adapter les missions et surtout les moyens. Lire les premières lignes
À partir de 1943, la reconstruction des armées françaises est à la fois un enjeu militaire mais aussi politique. L’appui des Alliés est indispensable avec une subordination opérationnelle stricte. Le général de Gaulle sut forcer la main à trois reprises, dont pour la Libération de Paris, mais comprit les limitations imposées à la souveraineté française. Lire les premières lignes
À l’issue des guerres, la question navale a été traitée de manière inégale, reflétant le rôle de la marine dans la politique de défense. En 1945, les ambitions maritimes de la France étaient bien faibles et la reconstruction de la Marine fut très longue. Aujourd’hui, d’autres puissances affichent leurs ambitions. Lire les premières lignes
Le sabordage, le 27 novembre 1942, de la quasi-totalité de la Flotte à Toulon constitue une défaite morale au nom d’une conception de l’honneur touchant à l’aveuglement. La fidélité absolue au Maréchal Pétain priva la France combattante d’un outil parti en fumée. Lire les premières lignes
La défense de la France a été au cœur de la construction de la Ve République par le général de Gaulle. La mission « Gaullienne » de sécurité nationale demeure essentielle, transcendant les majorités politiques pour répondre aux évolutions géopolitiques actuelles marquées par les crises. Lire les premières lignes
La guerre de Crimée va engager une profonde évolution des marines de guerre, en particulier pour la France. En tirant les leçons de ce conflit et en s’appuyant sur les progrès engendrés par la révolution industrielle, la Marine va en l’espace de deux décennies se transformer avec la mise en œuvre des cuirassés à vapeur. Lire les premières lignes
La défense nationale est un élément majeur de l’ADN de la Ve République. Les évolutions ont été importantes et complexes d’autant plus que l’environnement géopolitique a évolué. La défense n’est pas une simple administration, elle est une institution qui donne un sens à l’action de l’État et donc éminemment politique. Lire les premières lignes
« Bien des gens trouvent que la guerre n’est plus de notre siècle ; la gloire des armes et la conquête touchent peu une société livrée au mercantilisme, qui sait ce que coûtent les batailles […] Quant aux questions de nationalité, d’unité, de frontières, et autres ; ce n’est faire la critique de personne, de dire que la contradiction est partout. » (1). Pierre-Joseph Proudhon, théoricien politique français du XIXe siècle, dresse en 1869 une analyse quasi-phénoménologique du fait guerrier dans son essai de La Guerre et la Paix, au sortir de la campagne d’Italie de 1859. La naissance des États-nation a, selon lui, créé un environnement propice à l’effacement des diverses composantes discernables de la guerre, alors que celle-ci est elle-même créatrice d’États par le processus unificateur qu’elle imposa à des sociétés primitives (2). Est ainsi illustrée la complexité de « captation » de ce sujet. Une facette millénaire de l’histoire dont on ne saurait dresser un portrait figé, tant le mouvement et l’innovation la caractérisent. Les Grecs, les Romains, les Byzantins, les Ottomans comme les Prussiens l’ont chantée, pratiquée, théorisée. Pourtant, si la guerre est la matrice de toute civilisation, nul n’a su la maîtriser et tous sont passés au fil de cette même épée, preuve de son caractère insaisissable. Lire la suite
L’organisation de notre défense repose largement sur la conception gaullienne inscrite dans l’ordonnance de 1959 puis décliner notamment dans les Livres blancs et la Revue stratégique. Il faut cependant mieux appréhender les nouveaux enjeux de la sécurité et de la continuité de la vie de la nation, susceptible d’être déstabilisée. Lire les premières lignes
La guerre s’inscrit dans l’histoire. Enseigner l’histoire de la guerre, c’est comprendre l’histoire, mais aussi le présent. Le fait guerrier, s’il a considérablement évolué, contribue dramatiquement au présent, même s’il ne s’agit plus de guerres totales. Le phénomène « guerre » aujourd’hui reste cependant essentiel à étudier. Lire les premières lignes
La défense européenne fut bâtie dans une rencontre entre les desseins politiques, l’immédiateté des menaces et les divergences de vues entre États souverains. Si le projet d’une « Europe de la défense » fut arrêté dès août 1954 par le refus français de ratifier le traité instituant une Communauté européenne de défense (la CED), l’expression demeure encore aujourd’hui l’une des plus employées en France pour évoquer la protection du continent. Elle désigne en même temps des « coopérations opérationnelles, capacitaires ou industrielles menées dans des cadres divers au sein de l’Union européenne, mais aussi sur un plan multilatéral, voire dans certains cas bilatéral » (1). Lire la suite
Les qualités de mobilité, d'endurance, de flexibilité et de discrétion des unités de la marine nationale, comme l'avantage militaire qu'elles apportent confèrent à celle-ci une place privilégiée, parmi les instruments de conduite de crises, de règlement des conflits, de maîtrise des espaces. L'exercice des missions de la marine s'accorde avec ces deux autres caractéristiques que sont la continuité et la durée, essentielles dans la nouvelle situation stratégique marquée par la performance et l'ubiquité des crises. C'est ce qui lui permet de mettre toute une gamme de moyens, allant des plus légers aux plus coercitifs, à la disposition du pouvoir politique, soucieux de ne pas se laisser enfermer dans la spirale du conflit ; de se réserver, à tout moment, les moyens d'accroître ou de diminuer la pression sur ses adversaires ; de maintenir, longtemps et sans forcément disposer d'un appui à terre, une présence variable dans ses contenus et dans ses effets. Lire la suite
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