Tour de France 2023 – 10e étape – 11 juillet – Vulcania / Issoire : région des transmissions
Vue du parc Vulcania (© barskefranck / Pixabay)
Départ de Vulcania, centre français de culture scientifique autour du volcanisme, les coureurs s’élanceront en direction d’Issoire.
Projet d’envergure situé à Saint-Ours-des-Roche, à 15 km de Clermont-Ferrand, le parc d’attraction scientifique Vulcania a ouvert en 2002, après plus de dix ans de discussions et de planification et de travaux. Ce fut en 1986 que deux vulcanologues renommés, les époux Krafft – Katia et Maurice Krafft – souhaitaient installer un parc pédagogique dédié au volcanisme au cœur du Puy de Dôme, en creusant dans le volcan. L’idée soumise aux autorités, Valéry Giscard d’Estaing, ancien président de la République et alors président de la région Auvergne, s’oppose au projet tel que proposé. Il reprit néanmoins l’idée et la soutint, après la mort des volcanologues dans une éruption du volcan Hunzen au Japon, en 1991. Au Conseil régional, et en hommage aux volcanologues, le projet est soutenu, bien que les débats environnementaux et politiques fussent difficiles et qu’une partie de l’opinion s’opposa au projet. Le soutien d’un ancien président de la République à ce projet lui donna une véritable dimension politique et européenne, avec le but de créer en Auvergne un centre européen sur le volcanisme. Pour fonder le projet sur des bases scientifiques solides, un conseil scientifique international fut nommé.
Le peloton arrivera à Issoire. Commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, elle a abrité, à partir du 23 décembre 1913, le 16e régiment d’artillerie de campagne.
Il est créé le 14 février 1854 à Toulouse, sous le nom de 16e régiment d’artillerie à cheval, il devint, en 2000, le 16e groupe d’artillerie. Il fut dissous en 2011. Ce régiment avait auparavant été remplacé par le Centre d’entraînement des moniteurs de la jeunesse en Algérie (CEMJA), lui-même remplacé par l’école des Apprentis techniciens de l’Armée de terre, qui ouvrit le 1er octobre 1963 et qui eut pour objectif premier de fournir à l’Armée de terre des cadres disposant d’une double compétence de sous-officier et de technicien. Elle fut renommée par la suite École d’enseignement technique de l’Armée de terre, puis école nationale technique des sous-officiers d’active.
L’école a été fermée et remplacée en 1998, dans le cadre d’une restructuration, par le 28e régiment de transmission.
Initialement régiment de Génie (28e bataillon de Génie), il devint, avec la création de l’arme des transmissions le 1er juin 1942, le 28e régiment de Transmission. Dissous en 1947, il fut recréé en 1965 à Nice, puis dissous de nouveau et rouvert en 1979, cette fois-ci à Orléans. En 1998, il déménagea à Issoire. Après la dissolution du 45e RT de Montélimar en juillet 2000, qui rejoignit le 28e RT, il devint un temps le plus gros régiment de l’Armée de terre. Un régiment intégré ensuite à la brigade de transmission et d’appui au commandement remplacé par le commandement des systèmes informatiques et de communication. ♦
(Carte du parcours de la 10e étape du Tour de France – © ASO)
Publié le 11 juillet 2023