Florilège historique

La défense passive contre les bombardements aériens a récemment mis à l’ordre du jour l’étude des abris souterrains dans les villes. Au Moyen-Âge déjà, de nombreuses salles ont été aménagées dans les sous-sols d'habitations urbaines.

Au-delà des stéréotypes sur l’ennemi héréditaire, répandus jusque dans les élites, il existe une profonde convergence stratégique entre la France et la Grande-Bretagne. Les deux pays n’ont plus été en guerre depuis 1815 et l’Entente cordiale est le résultat d’une communauté d’intérêts qui a survécu à toutes les évolutions géopolitiques du XX^e siècle. Il en sera encore ainsi au XXI^e siècle.

Cet article a été écrit par le Commandant Jean-G. Picard pour une revue d’Amérique du Nord, curieuse de connaître les réactions de l’intelligenzia d’une partie du Vieux Monde en regard d’une question d’actualité brûlante. L'aura, spécialiste des questions d’armement, a déjà donné plusieurs articles de technique pure dans la presse française. L’auteur traite ici son sujet avec une personnalité et un humour qui, à en juger par les réactions suscitées, semblent avoir été appréciés outre-Atlantique. L’aspect purement technique et scientifique du problème n’est, à dessein, qu’effleuré à larges touches, juste nécessaires pour éveiller des réflexions d’ordre métaphysique originales.

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les autorités militaires prennent conscience des progrès de l'information et de son influence. Dès lors, il est nécessaire de soigner les relations entre la Presse et les Armées et le commandement militaire doit s'en préoccuper.

À toutes les époques, les armées ont cherché à élaborer des moyens lourds pour l'emporter sur le champs de bataille. Pendant l'Antiquité, ce fut avec ses chars à deux ou quatres roues qui permettaient le choc lors de la charge tout autant que de plateforme de tir. Qadesh opposant les Égyptiens de Ramsès II aux Hittites de Mouttalou est l'une des bataille de chars les plus célèbres. Puis les chars furent remplacés par des éléphants dont Hannibal fit grand usage mais à Zama, Scipion réussit à les annyler rapidement. Les Diadoques, après les avoir affronté avec Alexandre le Grand, en utilisèrent également notamment lors de la bataille de Raphia. 

Dans cet article, l'auteur revient sur la production littéraire française pendant la Seconde Guerre mondiale et de ce qu'elle révèle.

Jamais le sort des prisonniers de guerre n’a été enviable, mais il est des époques et des pays où leur dure condition s’est trouvée singulièrement adoucie par l’humanité et la courtoisie des vainqueurs, par l’octroi de certaines faveurs et surtout par une prompte libération.

L'auteur présente les traits pertinents, la situation et les possibilités d'avenir de l'Islam sous un jour optimiste.

À propos de l'article « Aspect vivant de l'Islam ». L'auteur ne partage pas la vision de Vincent-Mansour Monteil et se montre beaucoup plus critique. Il considère même que l'article auquel il répond n'est qu'une pièce d'un trucage intellectuel.

L’article liminaire de cette Revue aurait été écrit spécialement pour nos lecteurs par M. le Maréchal Pétain si les circonstances qui l’appellent à servir le pays hors de ses frontières n’étaient pas venues y faire subitement obstacle. Néanmoins, le Maréchal, avant de quitter Paris, a bien voulu nous remettre, pour être publié dans notre premier numéro, le texte de l’exposé par lequel il a personnellement ouvert, au début de cette année et à l’occasion de sa création, le cours de Défense nationale à l’École libre des Sciences Politiques. Le but de ce cours et celui que nous nous proposons d’atteindre offrent une telle similitude qu’un pareil exposé, placé en tête de notre Revue, ne manquera pas de lui assurer le bénéfice du haut patronage qui lui avait été spontanément assuré.

Un heureux hasard nous a permis de retrouver, dans un local occupé par les Allemands, cette étude inspirée au Colonel de Gaulle par la réoccupation par le Reich, le 7 mars 1936, de la rive gauche du Rhin. Elle apparaît, encore aujourd’hui [NDLR : en 1945], d’une lucidité quasi prophétique.

Le 26 janvier 1940, le colonel de Gaulle adressait aux généraux Gamelin, Weygand et Georges, ainsi qu’à MM. Daladier et Reynaud, un mémorandum, où il traitait, avec sa lucidité et sa hauteur de vue habituelles, l’ensemble de la situation stratégique du pays