Pas assez ambitieux ou pléthorique, le format de l’aviation de chasse a toujours été au cœur du débat public. Cela reflète autant son importance dans notre défense que son impérieuse adaptation aux nouvelles menaces pour rester crédible. Néanmoins, derrière le nombre de plateformes se cachent d’autres variables bien moins évidentes mais tout aussi cruciales pour continuer à tenir notre rang.
Le format de l’aviation de chasse de l’Armée de l’Air et de l’Espace : une équation complexe à plusieurs variables
Trouver LE bon format de l’aviation de chasse est un exercice ésotérique où s’affrontent différents arguments pour trouver un subtil équilibre entre l’ambition politique en matière de défense et de sécurité, sa crédibilité opérationnelle, le soutien aux exportations et sa soutenabilité budgétaire.
Si l’aviation de chasse peut avoir de multiples objectifs (défendre, attaquer, renseigner, etc.), l’une des finalités opérationnelles majeures qui lui est demandée, reste l’acquisition de la supériorité aérienne, même locale et temporaire, pour y livrer des effets dans les différents milieux et champs au profit de sa composante ou des autres. Cette supériorité aérienne fait face à un double péril :
– Un péril exogène avec l’émergence de nouvelles menaces mettant en œuvre des stratégies A2/AD (Anti-Access/Area Denial) ou des appareils de dernière génération lui contestant sa liberté d’action.
– Un péril endogène qui voit sa profondeur de puissance remise en cause périodiquement en interrogeant la justification de son format ou même son existence au profit d’appareils pilotés à distance.
Dans une remarquable exégèse, l’Institut français des relations internationales (Ifri) appelait notre attention en 2021 avec une acuité visionnaire sur les risques d’une fonte inexorable de la masse de nos effecteurs militaires de pointe à commencer par l’aviation de chasse face à un hypothétique engagement de haute intensité (1). C’était en juin 2021, soit huit mois avant le retour de la guerre aux marches de l’Europe. Creusée par des décennies de déflation – malgré des interventions plus nombreuses depuis 30 ans – l’Armée de l’Air et de l’Espace (AAE) a vu sa cible d’avions de chasse polyvalents réduite de 25 % rien qu’entre 2008 et 2017 – amenuisant son épaisseur, organique ou opérationnelle, de façon sensible. Cette vulnérabilité reste vraie aujourd’hui et le conflit ukrainien rappelle avec force les graves conséquences qu’elle pourrait avoir.
Aussi est-il nécessaire, une fois encore, de rappeler que i) l’aviation de chasse demeure la plupart du temps le primo -intervenant pour les autorités politiques. ii) Elle se retrouve dans l’absolue nécessité de prendre en compte des menaces qui évoluent de plus en plus vite. iii) Néanmoins, son juste format dépasse largement une simple analyse du nombre de ses effecteurs.
Quelle est la place de l’aviation de chasse dans les options du chef des Armées ?
La puissance aérienne est un outil stratégique à la main du politique dont l’aviation de chasse est, et restera, l’épine dorsale. Ne nous y trompons pas, l’arme aérienne est utilisée comme primo intervenante pour toute opération militaire d’envergure. Par sa réactivité et sa fulgurance, l’arme aérienne emportée par son aviation de chasse offre la possibilité d’imposer en tout lieu, y compris aux antipodes, une supériorité opérationnelle décisive tout en conservant un degré de réversibilité unique et apprécié du décideur politique. Les interventions de ces trente dernières années n’y dérogent pas : guerre du Golfe 1991 (Desert Storm), guerre du Kosovo en 1999 (Operation Allied Force), Afghanistan dès 2001, Libye en 2011 (Harmattan), Mali en 2013 (Serval puis Barkhane), opérations contre Daech dès 2014 (Inherent Resolve), raid de rétorsion en 2018 contre les sites liés au programme d’armement chimique syrien (Hamilton (2)) pour ne parler que de la chasse française.
Ce recours à l’aviation de chasse comme arme militaire à forte dimension politique reste conforté par l’annonce du chef des Armées. Aussi, lors de ses vœux aux Armées, le 20 janvier 2023 sur la base aérienne de Mont-de-Marsan, le président de la République veut « s’assurer que la France serait capable de construire et de commander une coalition de premier rang » (3). Par ailleurs, le Président précise vouloir « privilégier la cohérence sur la masse et la réactivité sans sacrifier l’endurance » (4). Ces deux préceptes portent deux enseignements majeurs. D’une part, et bien que l’AAE n’en ait évidemment pas le monopole, le crédit militaire dans une coalition d’armées de l’air occidentales se joue sur la cohérence et le poids de son aviation de chasse pour en attribuer le leadership à une nation. Les dernières coalitions qu’ont été Desert Storm ou Inherent Resolve abondent clairement en ce sens. D’autre part, ils rappellent toute la difficulté et l’exigence à définir un format crédible.
La guerre en Ukraine vient également rappeler avec insistance le rôle primordial que jouerait l’aviation de chasse française dans le dialogue stratégique. On y voit en effet le retour de la guerre de haute intensité et de la grammaire nucléaire, deux défis pour lesquels l’aviation de chasse apporte une réponse au décideur politique. Enfin, l’analyse du rapport de force initial démontre que sans une qualité et une coordination suffisantes, la quantité ne garantit pas à elle seule la supériorité aérienne. Pour preuve, le rapport était de neuf contre un en faveur des Russes, qui bénéficiaient en outre d’un avantage technologique significatif.
Le format confronté à un nouveau dialogue stratégique et une menace en perpétuelle évolution
Le Chef d’état-major des armées rappelle dans son plan stratégique de 2021 (5) le changement de paradigme que subit le monde d’aujourd’hui. Le passage de « Paix–Crise–Guerre » au triptyque « Compétition–Contestation–Affrontement » préfigure l’adaptation de notre vision stratégique à ces nouvelles formes de conflictualité.
Pour faire face à ce changement, l’AAE a mis en place un certain nombre de principes qui sont rappelés dans la vision stratégique du général Mille publiée en 2022 (6) : Réactivité, Agilité, Polyvalence et Crédibilité associés à la maxime « Vaincre par la 3D : Décourager, Défendre et Défaire ». L’aviation de chasse prend part à ces trois piliers. Décourager reste l’effet militaire à rechercher initialement. L’outil principal, qui n’a failli à aucun instant depuis 1964, reste la Composante nucléaire aéroportée (CNA) mise en œuvre sans discontinuer par les Forces aériennes stratégiques (FAS). Cette CNA doit rester forte, crédible et permanente en toutes circonstances. Défendre est notre deuxième pilier. L’aviation de chasse participe à la Posture permanente de sûreté aérienne (PPS-A) à travers cette mission de permanence opérationnelle. Sans discontinuer, nos chasseurs sont prêts à décoller pour porter assistance et protéger nos concitoyens. Enfin, pour Défaire, il est indispensable d’avoir un outil de chasse robuste, fiable et cohérent. Véritable clé de voûte de notre institution, l’aviation de chasse doit être équipée et préparée pour combattre en tout temps et en tout lieu. Le dernier exemple en date est la projection Pégase dans le Pacifique à l’été 2022. Cette manœuvre de grande ampleur a, encore une fois (7), montré notre capacité à projeter des forces aériennes « haut du spectre » en moins de 72 heures en Nouvelle-Calédonie ainsi que notre interopérabilité avec nos principaux alliés.
Cette adaptation stratégique a été réalisée en adéquation avec la menace d’aujourd’hui et de demain. Concernant les systèmes sol-air, leur particularité, notamment pour ceux employés sur le flanc Est de l’Europe, n’est pas tant leur modernité que leur mobilité afin d’optimiser leur létalité et leur survivabilité. De plus, ces systèmes ont des domaines d’engagement significatifs, obligeant l’aviation de chasse à employer des armements à portée accrue. Enfin, en ce qui concerne la menace air-air d’aujourd’hui, les chasseurs de 5e génération caractérisés par leur furtivité deviennent peu à peu la menace prioritaire. D’ici 2035, les IADS (Integrated Air Defence Systems) (8) et les chasseurs LO/VLO (Low Observable/Very Low Observable) auront proliféré et deviendront la menace de référence. Ils seront accompagnés progressivement de Remote Carriers, Loyal Wingman ou autres UCAV (Unmanned Combat Air Vehicle), ayant pour but de saturer l’ennemi et apporter une capacité de détection et de létalité devant des chasseurs pilotés.
Ainsi, pour faire face à ces menaces, l’aviation de chasse développe de nouvelles capacités. Elle prépare un nouveau standard Rafale (F5) pour le début de la décennie 2030 permettant d’améliorer la détection des nouvelles menaces furtives et ayant une capacité SEAD (Suppression of Enemy Air Defenses) complète pour combattre les IADS modernes. L’avenir se forge aussi grâce à la coopération et au programme Système de combat aérien du futur (SCAF).
Malgré cette adaptation stratégique, opérative et capacitaire de notre aviation de chasse pour s’accorder aux nouveaux dialogues stratégiques ainsi qu’aux nouvelles menaces, son format n’a jamais été aussi maigre (9) ce qui semble antinomique vis-à-vis des orientations prises par nos compétiteurs.
Un format et une RH minimalistes ; l’entraînement : un atout déjà mis en œuvre
Le format est trop souvent abordé uniquement à l’aune de la quantité d’aéronefs. Le triptyque avion–équipages–entraînement est une équation complexe. Il convient d’étudier chacun des trois facteurs de cette équation pour en apprécier objectivement le produit.
Le principal dilemme à résoudre, quand on étudie le format de l’aviation de chasse, est l’équilibre entre technologie et masse brute (10). L’accroissement des coûts de développement, de production et de maintien en condition opérationnelle de nos matériels semble donner raison à Norman R. Augustine et sa célèbre loi (11). Pour preuve, dans l’analyse du général Philippe Steininger, il rappelle que le coût moyen unitaire d’un avion de chasse en valeur réelle a été multiplié par cinq en cinquante ans (12). Cependant, la technologie a permis au cours des conflits modernes d’obtenir des effets militaires rapides et efficaces tout en diminuant drastiquement les dommages collatéraux et le nombre d’aéronefs nécessaires. Elle a redéfini le concept de concentration et d’effet de masse grâce à l’utilisation des armes de précision par exemple. Pour un même effet, il semble nécessaire de réduire la masse nécessaire. C’est un gage d’efficacité.
Le choix de la technologie est une donnée d’entrée liée à la dissuasion. Comme rappelé précédemment, la dissuasion est le pilier fondamental de notre armée. Cette dissuasion est taillée au juste besoin (13). La CNA nécessite des avions et des armements perfectionnés à la pointe de la technologie pour rester crédible, tout en compensant le juste nombre d’effecteurs nécessaires à la mission. Elle privilégie donc la technologie sur la masse. De plus, notre dissuasion est un dispositif qui doit, par définition, rester souverain. Il est donc indispensable que nous soutenions notre Base industrielle et technologique de défense (BITD) pour remplir cette mission. C’est pourquoi, en rationalisant notre modèle d’aviation de chasse autour d’un seul et même effecteur voué à la mission de dissuasion, nous réduisons les coûts de développement, de production, de possession, d’instruction et d’entraînement. Le Rafale sera, dans la décennie 2030, notre unique avion de chasse pour répondre à l’ensemble des missions. Évolutif par nature, il s’est modernisé au gré de l’évolution des menaces. Le standard F3R laissera la place, dès cette année, au nouveau standard F4, standard amenant notamment une meilleure connectivité. Néanmoins, cette évolutivité laissera, à partir de F4, apparaître une certaine différenciation entre les Rafale les plus anciens qui ne pourront pas tous recevoir l’ensemble des fonctionnalités de cet incrément. Cette différenciation permettra d’optimiser notre format entre des Rafale « hauts du spectre » pour les missions de haute intensité et les missions permanentes (technologie), et les autres répondant aux besoins de gestion de crise et d’entraînement (masse).
Une fois le modèle considéré, nous pouvons déterminer la quantité d’appareils nécessaires. Pour ce faire, il est primordial de se rattacher aux contrats opérationnels qui sont assignés à l’aviation de chasse. Le format de l’aviation de chasse doit ainsi permettre :
– d’effectuer en permanence et en toute autonomie, les missions de dissuasion et de défense du territoire ;
– de réaliser des missions de haute intensité sans grever les moyens des missions permanentes ;
– de répondre aux missions de gestion de crise en environnements non contestés ;
– et d’entraîner les forces.
Face à ce besoin, un format de 185 avions polyvalents Rafale est indispensable. C’est le modèle arrêté pour la Loi de programmation militaire (LPM) en cours (2019-2025).
Néanmoins, cette quantité doit prendre en compte l’attrition du temps de paix (14), mais surtout anticiper celle d’un potentiel conflit futur de haute intensité. Elle déterminera, entre autres, notre capacité à durer dans un conflit. Dans les guerres modernes que les Occidentaux ont menées, le taux d’attrition fut de 0,05 % (Desert Storm en 1991) à 0,02 (Iraqi Freedom en 2003) (15). Il est important de relativiser ces chiffres qui semblent faibles au vu des prochains engagements de haute intensité. Il est raisonnable de penser que le taux d’attrition dans un conflit de haute intensité futur serait de l’ordre de 1 à 3 % notamment contre des adversaires qui profitent d’un marché export beaucoup plus dynamique qu’auparavant. De plus, il faut rappeler que le taux d’attrition touche les aéronefs, mais aussi les équipages. En ce qui concerne les chasseurs, le président de la République ainsi que le ministre des Armées ont lancé des études pour préparer une politique « d’économie de guerre » avec les industriels, la Direction générale de l’armement (DGA) et les Forces. Cette stratégie doit permettre de réduire au strict minimum les délais de production. L’augmentation de production du Camion équipé d’un système d’artillerie (Caesar), liée au conflit ukrainien, en est une parfaite illustration. Aussi, la perte des équipages est une donnée souvent passée sous silence. Or, il faut environ 5 ans pour former un pilote de combat opérationnel sur Rafale tout en ayant eu une formation optimisée grâce à l’arrivée du PC-21 Pilatus. La perte d’un équipage a des conséquences lourdes sur la capacité à effectuer la mission dans la durée. Pour pallier cela, nous disposons d’une « réserve d’équipage » en état-major qui continue de s’entraîner régulièrement en escadron de chasse. Ce personnel peut être employé à tout moment pour combler le déficit d’équipages durant un conflit. L’institution, en ces temps de compétition et contestation, apporte une très grande importance à cette réserve qui sera la ligne arrière des forces.
Cette attrition n’étant actuellement pas prise en compte dans le format, des leviers doivent être étudiés pour la minimiser et le cas échéant combler ces pertes. L’entraînement est un des leviers principaux. Le niveau de nos équipages doit rester qualitativement élevé afin de tirer parti de toutes nos capacités. Pour cela, l’AAE multiplie les exercices de haute intensité. Elle propose annuellement un exercice nommé Volfa (Vols forces aériennes) qui rassemble nos aviateurs et nos principaux alliés autour de scénarios complexes. De plus, en ce début d’année, nos chasseurs ont pris part à l’exercice interarmées Orion (16) qui est le premier jalon d’un cycle triennal de scénarios de conflits modernes souhaité par l’État-major des armées afin de renforcer la préparation opérationnelle. L’édition 2026 d’Orion sera marquée par une teinte aérienne là où celle de 2023 était terrestre. De surcroît, pour améliorer l’entraînement, un accent a été mis sur la simulation. Elle est aujourd’hui réalisée par différents centres de simulations qui seront demain interconnectés. À terme grâce à la Live Virtual Constructive-Training (LVC-T) (17), le monde virtuel et le monde réel se côtoieront. Ce besoin de simulation est une plus-value pour augmenter davantage le niveau de performance de nos équipages et atténuer le déficit en quantité d’effecteurs.
Conclusion
Pour conclure, au regard des missions qui sont assignées à l’aviation de chasse, nous sommes aujourd’hui à un niveau historiquement bas tant sur le nombre des machines que des équipages. Notre capacité à durer reste limitée et conditionnée par une future économie de guerre et par une manœuvre de ressources humaines malléable. Néanmoins, la qualité de nos équipages acquise par l’entraînement et des décennies d’opérations permet de compenser partiellement notre format actuel. Cet entraînement ne doit en aucun cas être réduit. Le format reste une équation complexe dont le résultat révèle à la fois les ambitions stratégiques d’une puissance et ses limites. Cette équation est continuellement travaillée pour obtenir un modèle résilient et efficient. Ainsi, le format sera à nouveau révisé pour être en adéquation avec l’arrivée des Remote Carriers ou des Loyal Wingman à l’horizon du Scaf. ♦
(1) Briant Raphaël, Florant Jean-Baptiste et Pesqueur Michel, « La masse dans les armées françaises : un défi pour la haute intensité », Focus stratégique, n° 105, Ifri, juin 2021, 80 pages (https://www.ifri.org/sites/default/files/atoms/files/briant_florant_pesqueur_masse_2021.pdf).
(2) Moyal Éric, « L’opération Hamilton… démonstration stratégique et puissance aérienne », Cahier de la RDN « Salon du Bourget 2019 – Enjeux de souveraineté et de la liberté d’action de la France », p. 58-64 (https://www.defnat.com/e-RDN/vue-article-cahier.php?carticle=87).
(3) Macron Emmanuel, « Discours du président de la République aux Armées », 20 janvier 2023 (https://www.elysee.fr/).
(4) Ibidem.
(5) Burkhard Thierry, Vision stratégique du chef d’état-major des Armées, octobre 2021 (https://www.defense.gouv.fr/).
(6) Mille Stéphane, Vision stratégique de l’AAE, 2022 (https://www.defense.gouv.fr/).
(7) NDLR : Heifara-Wakea a eu lieu un an plus tôt sur le même principe mais vers la Polynésie française puis vers Hawaï.
(8) Combinaison de capteurs et d’effecteurs (systèmes sol-air et/ou air-air) travaillant en réseau permettant d’assurer la protection d’une zone face à la menace air.
(9) 1960, 700 avions de combat ; 1990, 450 avions ; 2020, 185 avions. Steininger Philippe, Les fondamentaux de la puissance aérienne moderne, L’Harmattan, 2020.
(10) « Masse brute : représente les capacités permanentes du système de forces, permettant notamment de générer et de soutenir une ou plusieurs masses opérationnelles. Masse opérationnelle : concentration, dans un espace-temps donné, de la puissance de combat d’une force, résultant de toutes ses ressources de destruction ou de perturbation, pour réaliser des effets opérationnels », LCL Briant Raphaël, Laboratoire de recherche sur la défense à l’Ifri.
(11) Augustine Norman R., « Augustine’s Laws », American Institute of Aeronautics, New York, 1982. À la fin des années 1990, Norman R. Augustine, ancien président de Lockheed Martin a élaboré une loi selon laquelle la hausse des coûts d’acquisition et de possession d’un avion de combat, serait telle que les États-Unis seraient restreints d’en posséder un unique exemplaire à l’horizon 2050.
(12) Steininger Philippe, op. cit.
(13) Macron Emmanuel, « Discours du président de la République sur la stratégie de défense et de dissuasion devant la 27e promotion de l’École de Guerre », 7 février 2020 (https://www.elysee.fr/).
(14) En 16 ans de service, l’AAE n’a perdu qu’un seul Rafale.
(15) L’attrition au combat est généralement exprimée sous forme d’un pourcentage restituant le nombre de pertes subies pour cent sorties aériennes.
(16) Opération d’envergure pour des armées résilientes, interopérables, orientées vers la haute intensité, et novatrices !
(17) Cette simulation permet d’inclure, via les liaisons de données tactiques, des objets simulés au sein même d’opérations réelles. Le LVC permet ainsi de complexifier ou densifier un scénario et d’enrichir la qualité de l’entraînement réel.