Il est bien présomptueux de vouloir écrire un article à peu près exact et lisible sur les processus d’acquisition de l’Otan. En effet, ces processus sont plus le résultat de près de soixante ans de recherche multinationale du consensus, qu’une construction rationnelle comme on les aime tant en France. Est-ce parce que la France était jusqu’il y a dix ans, du fait d’un statut particulier, exclue pour l’essentiel des acquisitions de l’Alliance ? On peut le penser profondément. Toujours est-il que les succès récents de nos industriels, venant après une absence quasi totale de près de cinquante ans, méritent une analyse, qui convaincra peut-être le lecteur qu’il est possible de mieux valoriser nos investissements ; et qu’il y a un réseau de cadres français à l’Otan pour y contribuer.