Pourquoi la « force de frappe » ?
Sous ce titre, M. Raymond Aron reprenait, dans le Figaro du 26 novembre dernier, les idées qu’il avait précédemment exposées, dans le même journal, sur « l’armement nucléaire français », et qui avaient provoquées de vives controverses.
En fait il ne s’agissait, en l’occurrence, que d’un aspect particulier d’un problème plus général ; savoir, l’opportunité pour notre pays, en l’état actuel du monde, de disposer ou non, souverainement, de la puissance militaire correspondant à ses possibilités.
Nous pensons, comme M. Aron, que ce problème est d’une telle importance qu’on ne saurait se lasser d’y revenir en « gardant la tête froide », mais sans négliger aucun des aspects de la question et en nous mettant en garde contre la guerre psychologique des slogans qui nous a déjà fait tant de mal.
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