Le traité américano-nippon et l’économie japonaise
M. Nobosuke Kishi, premier ministre du Japon, et M. Christian Herter, secrétaire d’État américain, ont signé, le 19 janvier, dans le « salon d’Orient » de la Maison Blanche, un traité de sécurité et de coopération d’une durée de dix ans.
Quinze ans après sa reddition inconditionnelle, le Japon devenait ainsi l’allié des États-Unis au même titre que 42 puissances avec lesquelles Washington a signé des traités, soit au sein de groupements comme l’OTAN, l’ANZUS et l’OTASE, soit sur une base bilatérale. Au moment de la signature du nouveau traité, le président Eisenhower rappela la visite de la première mission diplomatique japonaise au président James Buchanan, il y a un siècle, dans le même salon de la Maison Blanche, pour la signature du premier traité d’amitié et de commerce entre les deux pays et il exprima le vœu que s’ouvrît un nouveau siècle de prospérité, de liberté et de paix pour les deux nations.
Les clauses du traité
Les hauts fonctionnaires américains ont tenu à souligner que les derniers vestiges de l’occupation étaient désormais effacés et que le nouveau pacte met le Japon sur un pied de stricte égalité avec les États-Unis.
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