Conférence donnée dans le cadre du Cycle régional d’information à l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) à Marseille dont nous avons déjà fait mention ; il fait suite aux exposés de MM. Rastoin et Desprairies (voir Revue de Défense Nationale de février et mars 1971).
Sidérurgie et bassin méditerranéen
Il y a dans la croûte terrestre 7 % d’aluminium et 4 % de fer. Dans sa composition ce sont les métaux qui entrent en quantité la plus importante. Pourtant les hommes ne les ont pas découverts et travaillés les premiers. Ils utilisent d’abord des métaux qu’ils trouvent tels quels parce qu’ils s’oxydent peu (l’or et l’argent) ou des métaux faciles à obtenir à partir de leur minerai (cuivre, étain, plomb, mercure, zinc).
Le premier fer manipulé est d’origine météorique. Plus rare et plus cher que l’or et l’argent, ce fer des astres, qui a donné son nom à la sidérurgie, n’a longtemps eu d’emploi que dans la parure féminine et l’ornement des armes.
La métallurgie du fer, c’est-à-dire l’art de façonner et de produire à la fois le fer, est née, semble-t-il, non loin des sources du Tigre et de l’Euphrate, entre 1700 et 1500 avant notre ère. On la doit probablement à des céramistes qui eurent une bonne surprise en cuisant des poteries constituées d’une terre qui n’était autre que du minerai de fer du Caucase. Le plus ancien royaume indo-européen que nous connaissions, celui des Hittites, hérita de l’invention qu’il conserva jalousement pour lui et qui fit sa puissance. Mais entre le XIVe et le Xe siècle avant notre ère, les peuples roulent les uns sur les autres à travers l’Orient et préparent le miracle grec. Les Hittites sont défaits par des Indo-Européens comme eux, les Doriens, et l’industrie du fer se répand progressivement en Asie Mineure, en Égypte et dans les Balkans, pour gagner l’Europe Occidentale par la vallée du Danube et la Méditerranée.
Bien plus tard, Saint Jérôme identifiait l’âge du fer à l’empire romain. Historiquement il avait tort, mais géographiquement sa thèse n’était pas sans fondement. C’est autour de la Méditerranée que le fer entra dans la vie quotidienne des hommes, et certains prétendent que l’Italie tire son nom des fumées noires des bas foyers en grand nombre qui, au temps des Étrusques, s’élevaient dans le ciel de l’île d’Elbe.
La Méditerranée était-elle donc prédestinée à recevoir à la fin du deuxième millénaire de notre ère la sidérurgie sur ses rivages ? N’allons pas trop vite. L’âge du fer n’était pas l’âge de l’acier. La réduction du minerai par le carbone du charbon de bois dans des bas-foyers avait lieu à une température insuffisante. Le haut-fourneau ne fait son apparition en Europe qu’au XIVe siècle, et ce n’est qu’au XIXe siècle qu’on met au point les techniques d’affinage de la fonte dont procèdent nos aciéries d’aujourd’hui. Mais la sidérurgie s’installe là où se trouvent à proximité l’une de l’autre ses matières premières de base en quantité suffisante : le minerai de fer, bien sûr, et le charbon à coke qui possède à la fois un pouvoir calorifique élevé et un bon pouvoir réducteur. La Méditerranée n’est pratiquement plus concernée. C’est dans le nord de l’Europe que s’engage la grande aventure industrielle des temps modernes.
Comment se fait-il qu’on revienne, quelque cent ans après, à cette mer à laquelle nous devons notre civilisation ? J’aborde enfin mon sujet et la première partie de mon exposé va tenter de répondre à cette question.
Les causes du développement de la production d’acier en Méditerranée
À la vérité je ne crois pas qu’on puisse dire que le développement récent de la sidérurgie en Méditerranée soit un phénomène singulier tenant à la Méditerranée elle-même. Il procède d’un mouvement général de diversification des lieux d’implantation depuis la dernière guerre mondiale, pour plusieurs motifs qui interagissent les uns avec les autres et dont aucun n’est par lui-même déterminant.
a) Il y a d’abord le développement de la consommation mondiale d’acier, et donc des besoins. En 1938, la production mondiale était de 107 millions de tonnes. On compte qu’elle aura dépassé 600 millions de tonnes en 1970, qu’elle devrait atteindre 720 millions de tonnes en 1975 et pourrait être proche du milliard de tonnes en 1980. Ce dernier chiffre peut surprendre, mais il n’est pas extravagant si on le rapporte à l’accroissement prévisible de la population dans le monde et à l’augmentation qu’on peut escompter de son niveau de vie. Il y avait 1 milliard d’hommes sur la terre en 1850 et 2 milliards en 1930. Il y en a aujourd’hui 3,5 milliards, et les calculs indiquent qu’il pourrait y en avoir 7 milliards en l’an 2000. La consommation moyenne d’acier dans le monde est actuellement de 150 kg environ par habitant et par an. Aux États-Unis, en Allemagne Occidentale, en Suède, elle dépasse 600 kg.
À l’évidence, l’augmentation de la production d’acier pour faire face à des besoins aussi rapidement croissants ne pouvait être le fait des sept pays pratiquement seuls producteurs il y a une centaine d’années, à savoir : l’Allemagne, l’Autriche, les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne, la Russie et la Suède.
b) D’ailleurs — et c’est un deuxième motif qui explique le mouvement de diversification des implantations sidérurgiques — l’accroissement de la production d’acier exige de mettre en valeur de nouvelles sources de matières premières, d’autant qu’en Europe les réserves vont en diminuant. Il est intéressant de noter que la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier n’a couvert par ses propres ressources ses besoins en minerai de fer qu’à concurrence de 31,5 % en 1969, contre 58,2 % en 1960 et qu’il est prévu qu’en 1975 le minerai indigène n’interviendra plus dans ses approvisionnements que pour 26 %. De même les importations de fines à coke de la C.E.C.A. sont passées de 7 millions de tonnes environ en 1960 à 9 millions de tonnes en 1968 et atteindront sans doute 30 millions de tonnes en 1975.
c) Le transport des matières premières nécessaires à la fabrication de l’acier coûte cher, car il en faut 2,5 tonnes à 5 tonnes selon les procédés d’élaboration pour obtenir 1 tonne d’acier. Ainsi s’explique que la sidérurgie ait longtemps choisi de s’installer à proximité des gisements de fer et de charbon à coke.
Mais l’armement maritime a fait depuis la dernière guerre une profonde mutation technologique, qui s’est traduite par un abaissement sensible du niveau des frets appliqués aux transports des marchandises en vrac. Un armateur norvégien déclarait récemment que si un navire de vrac de 30 000 tonnes de port en lourd pouvait transporter une marchandise sur 10 000 milles au prix de 10 $, le prix tombait à 5,50 $ dans le cas d’un navire de 100 000 tonnes, et que le rapport des prix était de 6 $ à 3,50 $ sur une distance de 5 000 milles. Usinor a calculé qu’il lui coûtait moins en frais de transport de s’approvisionner à Dunkerque en minerai de fer à haute teneur, acheminé par mer du Brésil, qu’en minette acheminée par voie ferrée de Lorraine.
Dans ces conditions on comprend que les sidérurgistes, s’ils disposent de bons ports pour recevoir leurs approvisionnements et d’un environnement favorable à l’écoulement de leur production, prennent le risque de s’écarter des gisements de fer et de houille. Le Japon a donné l’exemple le plus spectaculaire dans cette voie. Sans ressources indigènes, il a doublé sa production d’acier dans les cinq dernières années pour la porter en 1969 à 82 millions de tonnes, chiffre qui lui confère le 4e rang parmi les producteurs mondiaux, après les États-Unis, l’U.R.S.S. et la C.E.C.A. À l’intérieur de la Communauté Européenne, l’Italie également a réalisé de belles performances. Sa production d’acier brut est passée de 3,5 mt en 1953, année de l’ouverture effective du marché commun de l’acier, à près de 15,5 mt en 1969.
d) Enfin — et c’est la dernière raison qu’on peut invoquer pour expliquer la diversité croissante des implantations sidérurgiques (si elle est la dernière, elle n’en est pas moins importante) — il y a eu souvent une volonté délibérée des États de s’affranchir, au moins partiellement, de l’importation d’acier, soit tout simplement pour accompagner leur développement industriel, soit aussi pour affirmer leur indépendance économique en corollaire de leur indépendance politique recouvrée. Ce fut le cas de nombreux États en Méditerranée ; pour l’ensemble du monde, il est frappant de constater que la production des seuls pays dits en voie de développement est passée de 7,5 mt en 1955 à 37 mt en 1969.
Les chances et les handicaps de la sidérurgie en Méditerranée
Dans cette migration de la sidérurgie, qui peut même devenir dans certains cas une émigration, quels sont les chances et les handicaps de la Méditerranée ?
a) Pour elle, elle a d’abord sa population. Selon qu’on s’en tient aux pays qui la bordent ou que l’on intègre dans le calcul tous les pays qui regardent vers elle, en excluant ceux du Comecom, c’est de 250 à 300 millions d’hommes en chiffres ronds qu’il s’agit, c’est-à-dire d’une population supérieure en nombre à celle de l’U.R.S.S. et à celle des États-Unis ; c’est-à-dire encore d’une population qui représente entre 7 % et 10 % environ de la population mondiale. De plus, la consommation moyenne d’acier de cette population par habitant et par an est encore relativement faible : 195 kg, observation faite qu’à elles seules la France et l’Italie ont ensemble une population de plus de 100 millions d’habitants et consommaient déjà respectivement 457 et 374 kg par habitant en 1969.
b) Pour elle aussi, la Méditerranée a d’être une mer sans marée et, par conséquent, de posséder plusieurs sites portuaires faciles à aménager pour recevoir de gros navires.
c) Les pays d’Afrique et d’Orient qui l’entourent ont de grandes ressources en pétrole et en gaz naturel, dont ils retirent un profit de plus en plus élevé qui aura une influence directe sur l’évolution de leur niveau de vie.
d) Enfin, la Méditerranée offre des sites qui ne posent pas encore de problèmes graves de nuisances et, de tout temps, par son climat, elle a exercé sur les hommes une très forte attraction qui est un gage pour les industries décidant de s’installer sur ses côtes de disposer d’une main-d’œuvre suffisante en nombre et de bonne qualité.
a) Contre elle, la Méditerranée a d’abord d’être pauvre en matières premières. Il y a sans doute du minerai de fer dans plusieurs de ses pays riverains (Espagne, Afrique du Nord, Yougoslavie, Égypte, Turquie), mais les réserves connues sont, à l’exception des réserves espagnoles, de faible importance. Encore faut-il noter que les principales réserves espagnoles sont situées au nord-ouest et dans le sud-ouest du pays, plus proches de la côte atlantique que de la côte méditerranéenne. À l’exception de la Turquie, les pays méditerranéens n’ont pratiquement pas de charbon cokéfiable. Les seules richesses naturelles du bassin méditerranéen qui intéressent la sidérurgie sont constituées par des métaux d’alliage (chrome en Turquie, nickel en Grèce et en Yougoslavie, tungstène et manganèse en Yougoslavie également).
b) Les pays méditerranéens ont encore pour la plupart un produit national brut peu élevé. La France seule dépassait en 1968 les 100 milliards de $. Venaient ensuite trois pays dont le produit national brut était compris entre 12 milliards et 75 milliards de $ (dans l’ordre, en commençant par le moins pourvu : la Turquie, l’Espagne et l’Italie). Tous les autres pays ont réalisé un produit national brut inférieur à 10 milliards de $.
Quand on sait le coût d’une usine sidérurgique intégrée capable de produire plusieurs millions de tonnes d’acier brut (entre 800 et 1 000 F la tonne installée dans les conditions les plus favorables), on peut affirmer sans risque de se tromper que les côtes méditerranéennes n’accueilleront pendant longtemps qu’un nombre réduit de grandes unités sidérurgiques, à moins d’un apport massif de capitaux extérieurs. D’ailleurs l’évolution des débouchés régionaux ne justifierait pas une expansion trop rapide de la sidérurgie en Méditerranée : il y a entre le produit national brut et la consommation d’acier une relation certaine.
c) Enfin, il ne faut pas oublier qu’actuellement la Méditerranée est une mer presque fermée qui n’a qu’un seul accès aux océans et que bien des pays qui l’entourent n’ont pas encore l’équilibre politique sans lequel une progression économique régulière est nécessairement aléatoire.
Les implantations existantes et en projet en Méditerranée
Très schématiquement les usines intégrées existantes ou en projet en Méditerranée peuvent être classées en deux catégories :
a) Des usines destinées à satisfaire des besoins locaux et implantées pour la quasi-totalité à l’intérieur des terres afin d’utiliser les quelques ressources locales existantes en matières premières, et notamment en minerai de fer. Elles sont généralement petites ou moyennes et d’une technologie déjà ancienne et disparate. Leur construction a coûté cher et leur productivité est faible. Aussi leur marché national est-il protégé, dans la quasi-totalité des cas, par des droits de douane élevés ou par l’application de restrictions quantitatives à l’importation. Elles n’exportent que sporadiquement, mais lorsqu’elles le font c’est à des prix qui sont souvent sans rapport avec leur prix de revient et qui troublent le marché international. On trouve des usines répondant à cette description dans beaucoup de pays méditerranéens (Algérie, Tunisie, Égypte, Turquie, Grèce, Yougoslavie). Cependant les gouvernements de ces pays ont entrepris des investissements destinés à rapprocher les capacités et les conditions d’exploitation de certaines usines de celles qui sont habituelles dans les pays industrialisés d’Europe Occidentale. Les travaux en cours dans les usines d’Hélouan (Égypte), d’Annaba (Algérie), d’Iskanderun (Turquie) et surtout de Skopje (Yougoslavie), répondent à cet objectif.
b) De grandes usines pourvues d’équipements modernes et construites en bordure de mer, qui ont à la fois vocation de répondre à une demande intérieure en rapide progression et d’exporter, tant en Méditerranée que dans toute autre partie du monde. Actuellement on en trouve exclusivement en Italie. Il en existe quatre : deux à produits plats à Gênes et à Tarente, deux à produits longs à Piombino et à Bagnoli. Trois autres sont en projet pour réalisation à des dates plus ou moins proches : l’Italie a décidé de doubler son usine de Tarente, la France a décidé de construire une usine à produits plats à Fos-sur-Mer, et l’Espagne envisage d’installer une usine à Sagonte qui serait également destinée à produire des produits plats (1).
Qu’entend-on par usine intégrée ? Il s’agit d’une usine dont le processus de production a pour point de départ les matières premières nécessaires à la production de fonte (minerai de fer et charbon à coke) et pour point d’arrivée des produits d’acier laminés, longs ou plats.
Dans le cas de produits longs, on estime qu’une grande usine intégrée doit aujourd’hui avoir pour objectif une capacité de production d’au moins 4 millions de tonnes-lingot et dans le cas d’une usine à produits plats d’au moins 7 millions de tonnes-lingot. L’usine de Fos répondra à cette définition. Usine à produits plats, elle aura cokerie, chaîne d’agglomération de minerai de fer, hauts fourneaux, centrale à oxygène, aciérie, gros train dégrossisseur, coulée continue, train continu à larges bandes à chaud, train à froid pour laminer aux épaisseurs les plus faibles et train à tôles fortes, et elle disposera, au terme de son développement actuellement prévu, d’une capacité de production-lingot de plus de 7 mt.
Le coût total d’investissement approchera 8 milliards de francs 1970, dans lesquels les dépenses d’immobilisation en moyens de production proprement dits figureront pour une somme comprise entre 6,5 et 7 milliards.
Au terme de la première étape de réalisation, qui recouvrira la durée d’exécution du VIe Plan d’Équipement, la production d’acier brut de l’usine avoisinera 3 millions de tonnes et la dépense d’immobilisation et de constitution de fonds de roulement dépassera 5,5 milliards de francs.
Son effectif en personnel sera, au stade final de son développement, de l’ordre de 11 000.
Il faut ajouter que tout à côté de cette grande usine à produits plats, qui laminera à la fois des aciers ordinaires et des aciers inoxydables et magnétiques, va être édifiée une importante usine de production d’aciers inoxydables et d’aciers alliés (aciers de construction, aciers rapides, etc.).
L’Usine sidérurgique de Fos et son contexte
Il apparaît évident, après tout ce qui vient d’être exposé concernant le bassin méditerranéen en général, que l’édification du vaste complexe d’industrie lourde de Fos, s’il va modifier sensiblement la carte sidérurgique de la Méditerranée, n’a pas été conçue dans une perspective exclusivement régionale.
— D’abord s’il est vrai que des considérations de stratégie industrielle en Méditerranée ont eu leur place parmi celles qui ont pesé dans le choix du site de Fos, bien d’autres ont été plus décisives : l’aménagement du territoire national et la volonté d’équilibrer le développement industriel du pays, la qualité intrinsèque du site de Fos, l’objectif d’augmenter notre production nationale de produits sidérurgiques plats devenue structurellement insuffisante, au point d’être à l’origine d’un déficit de nos échanges extérieurs d’acier depuis l’année dernière, et la nécessité pour les usines lorraines de se ménager un nouveau pôle de développement, car elles ne peuvent plus, au risque d’épuiser trop vite leurs réserves de minerai de fer, croître au rythme rapide des besoins.
— Ensuite il est clair que le complexe de Fos est une affaire qui, tant au point de vue de ses approvisionnements que de ses débouchés à l’exportation, débordera très largement le cadre méditerranéen. Le minerai de fer et le charbon à coke nécessaires à son approvisionnement viendront d’autres parties du monde, et de très loin sans doute. Quant à ses produits, s’ils auront par priorité une destination nationale, ils seront exportés non seulement en Méditerranée, mais aussi dans toutes les régions du monde. Et ceci m’amène pour finir à faire observer, en me référant à la classification sommaire que j’ai donnée des usines méditerranéennes, que la partie sidérurgique en Méditerranée va se jouer essentiellement dans les toutes prochaines années entre Marseille, Sagonte et Tarente (Marseille, Sagonte et Tarente, trois sites élus par les Grecs six siècles avant notre ère) et qu’au-delà de la Méditerranée, sur le marché international, Marseille, comme Sagonte et Tarente, rencontreront les grandes usines du Nord de l’Europe et les grandes usines japonaises dans une compétition sévère qu’arbitreront avant tout les prix de vente à destination. À cet égard, on ne peut qu’espérer, quand on est sidérurgiste, la réouverture du Canal de Suez. Si les matières premières des grandes usines côtières sont importées par gros navires, leurs produits sont exportés, dans la majorité des cas, par petits lots justiciables de cargos de moyen tonnage. ♦
(1) La sidérurgie italienne fait aussi état d’un projet de construction d’une cinquième usine littorale intégrée en Italie, mais le site n’en est pas encore arrêté (Calabre ou Sicile) et, dans une première étape, la consistance de l’usine serait limitée à un train pour laminer à froid des tôles qui proviendraient notamment de Tarente.