S'étendant sur le cinquième des terres émergées, s'étirant sur 8 000 kilomètres d'Ouest en Est et sur 4 000 du Nord au Sud, la Russie a toujours connu la difficulté des transports à l'échelle continentale et sous un rude climat. L'Union soviétique, dont la population représente le douzième de celle du globe, et dont l'économie est en pleine restructuration, voit ces difficultés multipliées par la nécessité d'exploiter les ressources immenses de la lointaine Sibérie. L'auteur s'attache à souligner la politique de grande puissance que l'URSS, premier transporteur du monde sur terre et dans les airs, mène dans le domaine des transports intérieurs et extérieurs.
La politique des transports en Union soviétique
Confrontée avec les réalités de la lutte contre l’espace et le climat dans son immense territoire, l’U.R.S.S., en dépit d’efforts gigantesques, continue à se heurter au problème très difficile des transports, en croissance ininterrompue du fait de l’augmentation de la production.
Dans une économie en restructuration, dont le potentiel subit une inexorable poussée vers la Sibérie aux richesses immenses mais difficilement exploitables, l’U.R.S.S. s’efforce d’irriguer son économie en améliorant le transport de l’énergie, qui est disponible au-delà de l’Oural, vers les régions industrielles de grande consommation en Russie d’Europe.
Elle cherche, en luttant contre la gabegie et le laisser-faire, à harmoniser et rationaliser l’emploi des divers types de transport dont certains, la voie ferrée en particulier, sont surchargés en permanence. Elle exploite au maximum les ressources de ses voies navigables et s’efforce d’améliorer un parc et un réseau routier trop longtemps négligés au profit de la voie ferrée.
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