Armée de terre - Le budget de l'Armée de terre en 1976
Le budget des armées, qui sera de 50 milliards en 1976, marque une progression sensible (+ 14,2 %) par rapport à 1975, supérieure à celle de l’ensemble des dépenses de l’État (+ 13 %). Par ailleurs il représente 17,6 % du budget général contre 16,89 % en 1975, et sa part dans le PNB s’élève légèrement.
Cependant les armées ne trouveront pas dans ce budget les moyens d’accroître de façon significative le potentiel de défense de la nation. L’augmentation des crédits est en effet concentrée sur le titre III, c’est-à-dire sur les dépenses de fonctionnement, et, à l’intérieur de ce titre, sur les chapitres des rémunérations qui bénéficient des crédits nécessaires et amplement justifiés, à la mise en application des nouveaux statuts et à la couverture des dépenses découlant des mesures prises en faveur des appelés.
Les autres postes de dépense du titre III n’ont fait l’objet que d’une reconduction – altérée par la prise en compte insuffisante des hausses économiques – des possibilités offertes par le budget 1975. Ainsi des sous-dotations graves apparaîtront en 1976 qui affecteront les conditions d’entretien des forces, des matériels et des casernements. Pour ce qui concerne les dépenses en capital l’insuffisance des Autorisations de programme (AP) et des Crédits de paiement (CP) conduira non seulement à l’abandon d’un certain nombre de programmes, mais encore au ralentissement des cadences de fabrication de certains des matériels sauvegardés.
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