Défense dans le monde - Le Conseil de coopération des États arabes du Golfe - L'incident américano-libyen
Depuis le départ des Britanniques, les États modérés de la région du Golfe, conscients de leur vulnérabilité et des convoitises qu’ils suscitent, n’ont cessé de tenter de mettre sur pied un système de défense communautaire. Entravés dans cette recherche par l’activisme de l’Irak jugé trop progressiste et de l’Iran qui n’est pas arabe, ces États s’étaient limités à des relations bilatérales, solution particulièrement souple permettant à chacun de préserver son identité et à l’Arabie saoudite de renforcer son rôle de protecteur.
L’effacement de l’Iran et de l’Irak, engagés dans un conflit dont on ne perçoit pas encore l’issue, a offert l’occasion aux gouvernements d’Arabie saoudite, du Koweït, de Bahreïn, du Qatar, des Émirats arabes unis et d’Oman de créer le Conseil de coopération des États arabes du Golfe le 4 février 1981 à Riyad, dont la Charte a été ratifiée à Abou Dabi le 26 mai 1981.
L’influence que cet organisme peut avoir sur l’évolution de la situation dans cette zone stratégique particulièrement sensible fait l’objet de multiples conjectures et il est encore trop tôt pour en définir la portée.
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