Défense à travers la presse
Les commentaires traduisent trois sentiments : l’espoir, bien que mal assuré, devant la reprise des négociations de Genève ; l’incertitude face à la promotion de M. Gorbatchev ; l’inquiétude à la suite de la démission en Grèce du président Caramanlis. Comme le note l’éditorialiste du Monde, il « incarnait le retour de la démocratie à Athènes ». En lui refusant son soutien en vue d’un nouveau mandat, M. Papandréou a pris non seulement le risque de couper le pays en deux mais aussi de l’isoler de ses alliés.
C’est bien d’ailleurs ce qui préoccupe L’Express qui voit dans l’attitude du chef du gouvernement grec l’expression de son flirt avec Moscou. En revanche c’est avec satisfaction que les principaux journaux ont enregistré l’accord de la Belgique au déploiement de missiles de croisière sur son sol. L’alliance n’a donc pas que des déconvenues.
Le rendez-vous de Genève, lui, était inscrit depuis le mois de janvier sur l’agenda des négociateurs… et des journalistes. Tous en tirent un certain réconfort mais avec des nuances. Témoignage chrétien, du 25 mars 1985, estime de bon augure que cette conférence ait commencé sans éclat ni précipitation :
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