Faits et dires
* L’Union soviétique fera tout en son pouvoir afin de ne pas laisser s’étendre la course aux armements à l’espace cosmique.
M. Gorbatchev, Secrétaire général du Parti communiste soviétique,
le 2 octobre 1985 à l’Élysée
• Si cela continue, nous n’aurons pas d’autre choix que de prendre des contre-mesures (à l’IDS – Initiative de défense stratégique) aussi bien dans le domaine des armes offensives que dans les autres, sans exclure les armes défensives stationnées dans l’espace.
Maréchal Akhromeyev, chef d’État-major, le 19 octobre 1985 à la Pravda
* Nous avons adressé au gouvernement des États-Unis la proposition de s’entendre sur l’interdiction complète des armements cosmiques d’attaque et sur une réduction véritablement radicale de 50 % des armements nucléaires capables d’atteindre le territoire de l’autre.
M. Gorbatchev, le 3 octobre 1985 à Paris
* Forces nucléaires françaises : ce potentiel s’accroît très vite et nous ne pouvons plus fermer les yeux là-dessus… Donc il est temps de commencer entre nous une discussion directe à ce sujet et d’essayer de trouver une issue acceptable.
M. Gorbatchev, ibid
* La France ne dispose pas d’une marge. Son problème est de rester au-dessus d’un seuil de suffisance, de crédibilité. Donc, elle est limitée dans sa possibilité d’évolution. En outre, elle n’a pratiquement pas de forces nucléaires intermédiaires. Il ne serait pas raisonnable de penser qu’il pourrait y avoir une véritable négociation.
Président Mitterrand, le 4 octobre 1985
* Je résumerai en peu de mots l’objectif de la France : que l’équilibre des forces, nucléaires et conventionnelles, se situe au plus bas niveau possible et que les mesures prises à cet effet soient soumises à un contrôle sérieux.
Président Mitterrand, le 2 octobre 1985
* Ce que nous voulons est une paix véritable et c’est la raison pour laquelle les États-Unis présentent aujourd’hui une initiative qui touche à ce qui sera un problème central à Genève : la résolution des conflits régionaux en Afrique, en Asie et en Amérique centrale : Afghanistan, Cambodge, Éthiopie, Angola, Nicaragua.
Président Reagan, le 24 octobre 1985 à l’ONU
* De nouveaux efforts sont nécessaires afin d’étouffer les foyers régionaux de tension et de liquider les vestiges du colonialisme dans toutes ses manifestations.
Message de M. Gorbatchev lu à l’ONU, le 24 octobre 1985
par M. Chevarnadze, ministre soviétique des Affaires étrangères
* Le gouvernement chinois respecte et soutient les aspirations communes des pays du Pacifique Sud pour l’établissement d’une zone dénucléarisée.
Communiqué de Pékin, le 16 octobre 1985