Marine - La commission permanente des essais
Le 21 octobre 1989, la frégate antiaérienne Jean Bart prenait armement pour essais à Lorient. Dix-huit mois seront nécessaires pour mettre au point la somme technologique que représente le plus moderne des bâtiments de surface de la Marine nationale. Seront testés les organes concourant à la fourniture d’énergie, à la propulsion et à la manœuvre ou à la détection, en passant par les systèmes d’armes, les moyens de prévention et d’intervention contre les accidents ou les avaries de combat, sans oublier l’habitabilité et les conditions de vie de l’équipage.
À côté du Jean Bart, une dizaine de programmes, à différents stades de leur armement, réclament une attention aussi exigeante : le Sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) de nouvelle génération, le Latouche-Tréville, dernière née des frégates Anti-sous-marines, le nouveau bâtiment de transport opérationnel Foudre, le cinquième pétrolier-ravitailleur Somme, le petit bâtiment de service public Grèbe…
Pour organiser et suivre de tels essais, il fallait un organisme spécialisé : la Commission permanente des essais des bâtiments de la flotte (CPE).
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