L'accroissement considérable, depuis un demi-siècle, de la masse budgétaire sous l'effet d'un interventionnisme grandissant de la part de l'État, l'obligation pour celui-ci d'atteindre les objectifs qu'il se fixait avec le meilleur rendement, la nécessité dans laquelle il se trouvait d'établir ses programmes budgétaires à un horizon cohérent avec celui du Plan, ont imposé des réformes de structure et de procédure en matière de budget. C'est ainsi que la rationalisation des choix budgétaires que les Armées ont été les premières à appliquer en 1968 s'étendra en 1978 à la totalité des départements ministériels. Cette évolution est retracée ici par l'auteur qui, à divers moments de sa carrière d'inspecteur général des Finances, a été amené à se pencher sur la question du coût et du rendement des services publics et sur le problème des économies budgétaires.