Reproduction de l'exposé fait par M. Jean-Laurent Delpech devant les auditeurs de l'Institut des hautes études de défense nationales (IHEDN) le 3 mai 1975. Lire la suite
Reproduction de l'exposé fait par le général François Maurin, chef d'état-major des armées (Cema) devant les auditeurs de l'Institut des hautes études de défense nationales (IHEDN) le 17 mars 1975. Lire la suite
En procédant dorénavant en site souterrain à ses expériences nucléaires, la France n’entend pas abandonner sa position juridique concernant le droit à la possession d’un armement nucléaire et à sa mise au point. L’auteur, spécialiste du droit international en ces matières, rappelle cette position et en fait saisir les nuances. Il aborde ensuite le problème du jus cogens, ce droit contraignant que certains voudraient tirer des résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies et du droit coutumier. La France récuse ce procédé car elle y voit une nouvelle possibilité de manœuvre contre ses essais même souterrains. Lire les premières lignes
S’il venait à obtenir la majorité absolue, le parti indépendantiste du Québec devrait-il proposer à l’État fédéral une négociation en vue d’un passage progressif à l’indépendance ou exiger l’accession immédiate et quasi totale à celle-ci ? Quelles seraient alors les orientations de la diplomatie québécoise quant à ses relations futures – notamment en matière d’économie, de culture et de défense — avec le Canada, les États-Unis, le Commonwealth et le monde francophone ? L’auteur a participé il y a quelques mois à un colloque au Québec et en a rapporté les informations et impressions ci-dessous qui ont d’autant plus d’intérêt que l’hypothèse d’une victoire indépendantiste est maintenant du domaine du possible.
Ayant rendu l'espoir à son pays en octobre 1973, enregistré des succès dans les actions diplomatiques qui ont suivi, le président Sadat vient encore de marquer des points en décidant la réouverture du Canal et en admettant la prolongation pour trois mois de la Force d'urgence des Nations unies. Il lui reste à gagner une autre bataille, celle du développement économique auquel aspire impatiemment le peuple égyptien. L'auteur, observateur attentif du monde arabe, fait le point de cette situation contrastée où le brio de l'action politique extérieure alterne avec la grisaille des difficultés quotidiennes. Le Président égyptien, homme d'État d'une classe exceptionnelle, réaliste et habile manœuvrier, gagnera-t-il cette seconde bataille en vue de laquelle il vient de mettre en place un nouveau gouvernement ? Lire les premières lignes
Du Guatemala au Panama, six États qui, vus d'Europe, semblent à peu près identiques mais qui, sur place, apparaissent comme profondément différents, parfois même antagonistes.
L’opposition des deux Républiques du Yémen, celle du Nord orientée vers son puissant voisin de Riyad, celle du Sud vers Moscou et Pékin, soutenant le Front de libération d’Oman et la guérilla au Dhofar, est longtemps restée une affaire marginale. Mais la situation dans cette partie de la péninsule arabe est en voie de rapide déstabilisation. L’Iran et les États arabes producteurs de pétrole sont peu soucieux de voir s’installer la subversion à leurs portes et l’Union Soviétique, dans la perspective d’une réouverture prochaine du Canal, a plus que jamais intérêt à s’assurer d’une position stratégique au débouché de la mer Rouge vers l’océan Indien. L’auteur est un diplomate européen observant les problèmes de cette région. Lire les premières lignes
Dans deux précédents articles (avril et mai 1975), l'auteur, de retour d'un séjour en Afrique du Sud, a successivement rappelé les données historiques, politiques et économiques, puis analysé les menaces qui pèsent sur ce pays face à un environnement international qui, malgré les tentatives d'ouverture récentes, lui demeure généralement hostile. Dans ce troisième et dernier article, l'auteur, après avoir analysé les fondements de l'apartheid, s'interroge sur les perspectives d'évolution de la politique intérieure de l'Afrique du Sud. Lire les premières lignes
L'accroissement considérable, depuis un demi-siècle, de la masse budgétaire sous l'effet d'un interventionnisme grandissant de la part de l'État, l'obligation pour celui-ci d'atteindre les objectifs qu'il se fixait avec le meilleur rendement, la nécessité dans laquelle il se trouvait d'établir ses programmes budgétaires à un horizon cohérent avec celui du Plan, ont imposé des réformes de structure et de procédure en matière de budget. C'est ainsi que la rationalisation des choix budgétaires que les Armées ont été les premières à appliquer en 1968 s'étendra en 1978 à la totalité des départements ministériels. Cette évolution est retracée ici par l'auteur qui, à divers moments de sa carrière d'inspecteur général des Finances, a été amené à se pencher sur la question du coût et du rendement des services publics et sur le problème des économies budgétaires.
Chroniques
Nous avions évoqué dans notre chronique de mars les Manat 75 qui allaient se dérouler du 22 avril au 7 mai 1975. Nous voulons aujourd’hui revenir sur ce sujet en raison des précisions qui ont été données par le général Maurin au cours de sa conférence de presse du 30 avril 1975. C’est au Centre opérationnel des armées (COA), qui lui sert en temps de crise ou de guerre pour exercer les responsabilités dont il est alors investi en devenant Chef d’état-major général des Armées (CEMGA) et Conseiller militaire du Gouvernement, que le général Maurin a tenu cette conférence, à la suite de laquelle il a invité les journalistes à visiter le COA. Lire les premières lignes
Organisées et dirigées par le général Maurin, Chef d’état-major des armées, les manœuvres nationales Manat 75 se sont déroulées du 21 avril au 7 mai en deux phases (cf. chronique « Défense en France » de mars et de juin 1975). La première s’est jouée sous la forme d’un exercice de commandement : Exnat. Elle a été suivie par des exercices réels destinés à tester quatre aspects particuliers de notre système de défense. Deux d’entre eux ont été exécutés par l’Armée de terre. Baptisés Exrels/Terre, ils ont mis en œuvre les forces de manœuvre et la défense opérationnelle du territoire. Lire les premières lignes
L’Aéronautique navale est largement représentée au 31e Salon de l’Aéronautique et de l’Espace qui se tient du 31 mai au 9 juin 1975 au Bourget, tout d’abord par des maquettes et des photos dans le stand qui lui est réservé et ensuite, sur le terrain, par quelques-uns de ses appareils en service ou futurs – notamment, pour ces derniers, par le Super-Étendard. Lire les premières lignes
Bibliographie
Depuis trente ans, la France a-t-elle réfléchi à sa défense autrement qu’en polémiquant, en excommuniant ou en admirant sans réserve sa société militaire ? Lire la suite
L’amiral de Joybert dédie ce livre « aux Français de bonne foi qui contestent ou récusent, dans leur défense, son principe, son objet et ses moyens ». Il s’agit donc d’une justification de la politique de défense basée sur la possession d’un armement nucléaire capable de dissuader un agresseur. Le fonctionnement du mécanisme de cette dissuasion est exposé avec clarté. Soucieux de convaincre un large public, l’amiral de Joybert emploie d’ailleurs un vocabulaire volontairement dépouillé de toute technicité. Lire la suite
Jusqu’à présent, les documents concernant l’élaboration de la Constitution de 1958 n’avaient jamais été publiés. Ni les directives du général de Gaulle à Michel Debré, ni les instructions de celui-ci à ses collaborateurs, ni les différents projets de Constitution élaborés par Michel Debré, ni les discussions en Conseil des ministres n’étaient connus. C’est dire la difficulté à laquelle on se heurtait pour étudier la Constitution de la Ve République. Jean-Louis Debré, assistant à l’Université Paris-XI (et auteur d’un gros ouvrage sur Les idées constitutionnelles du général de Gaulle) a retrouvé ces documents. Lire la suite
Qu’est-ce qu’une guerre civile ? Son critère « ne réside pas dans le caractère des hostilités : elle peut revêtir la forme d’opérations militaires classiques ou celle, plus fluide, d’une guerre de guérillas ; dans la nature des parties qui s’affrontent : elle peut mettre en présence factions politiques ou classes sociales, ethnies ou groupes religieux ; dans le mobile même du conflit : elle peut avoir pour enjeu le régime politique d’un État existant ou la création, par sécession, d’un nouvel État ». Elle n’est pas nouvelle, mais elle a pris une signification sans précédent à mesure que se transformaient, dans leur nature même, les systèmes de relations entre États. En effet, les États ne sont plus, aujourd’hui, organisés selon les mêmes principes et ne se réclament plus des mêmes valeurs. Il en résulte que, « bien loin d’être enclins à voir dans les rebelles de l’autre camp une menace contre l’ordre commun, ils jugent normal de provoquer la discorde chez l’ennemi, en même temps qu’ils sont tentés de reprendre, pour les relations internes de chaque “bloc”, une formule de Sainte-Alliance ». Dès la guerre d’Espagne de 1936, il apparut que « les messianismes qui se disputent le monde affectent aisément l’aspect de conflits internes », et les luttes internes deviennent objectivement des épisodes des conflits internationaux. Alors que la guerre civile classique était un conflit essentiellement interne, à incidences internationales limitées, la guerre civile moderne tend à devenir le reflet interne de conflits internationaux généraux. N’est-elle pas, alors, une guerre révolutionnaire ? Lire la suite
Faire l’historique et la description du mouvement communiste indien n’est pas une entreprise facile, tant il est marqué par les rivalités, les scissions et les nuances qui lui donnent une forme complexe et foisonnante. C’est pourtant la gageure qu’a tenue Violette Graff dans cet ouvrage de référence qui vient bien à point avant les élections législatives indiennes de 1976. Lire la suite
Fort opportunément, un sous-titre : « France-Amérique, une aventure de 400 ans » vient expliciter le sujet de cet ouvrage et nous avertir, par comparaison avec le titre, que le propos de l’auteur n’est pas de faire œuvre d’historien. Lire la suite
Georges Bordonove avait déjà manifesté, avec Le naufrage de la Méduse, qui reçut l’an dernier la bourse Goncourt du récit historique, l’intérêt qu’il portait à la grande aventure de la mer. Il reste dans le même domaine en donnant, avec Les Marins de l’An II, un ouvrage d’une haute qualité. Lire la suite
« Cet ouvrage, nous dit l’auteur, est né d’une succession de rencontres avec des hommes, des villes, des temples, des paysages, des idées, des dieux ». Rencontres enivrantes mais brèves – car l’habitude les aurait banalisées – et qu’il est préférable de rompre avant qu’elles aient épuisé leur pouvoir fécondant. Lire la suite
De temps à autre – et pas plus tard qu’entre Noël 1974 et le 1er janvier 1975 –, la presse nous apprend qu’un soldat japonais, vivant isolé depuis 1945, dans une île du Pacifique, s’est rendu. Ce genre d’information n’est pas près de disparaître car, si l’on en croit les statistiques japonaises, plusieurs centaines de combattants japonais vivent encore dans les îles du Pacifique. Lire la suite
« Définir le souverain de manière à pouvoir essayer de surprendre l’homme », tel est le propos de Paul Murray Kendall dans son étude sur Louis XI qui nous entraîne à la découverte d’un souverain aux traits déjà modernes, aux prises avec une civilisation que les rapports féodaux-vassaliques marquent encore de leur lourde empreinte. Lire la suite
Présenter en 250 pages une époque aussi dense que celle qui mène la France de l’affirmation définitive de la République, par le biais de l’Affaire Dreyfus, aux bouleversements des années de la Grande Guerre constitue une véritable gageure. Lire la suite
Geneviève Bibes : Le système politique italien ; Puf, 1974 ; 203 pages Lire la suite
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